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L'express de Madagascar | Madagascar | 26/05/2009 | Lire l'article original
Marie Anne, mère de six enfants et habitant à Antohomadinika, est toujours embarrassée quand l'un de ses enfants tombe malade. Il lui faut rester au moins quatre jours au chevet de l'enfant.
La diarrhée peut être fatale si elle est mal traitée. Ce risque de mortalité a été révélé par l'étude « Fatal neglect » publiée par l'ONG internationale Wateraid, sortie le 12 mai dans le monde. Elle souligne que l'insuffisance de financement est perçue comme l'une des causes de mortalité due à la diarrhée.
Cinq fois plus de fonds
À Madagascar, la lutte contre le VIH/Sida reçoit cinq fois plus de fonds que le traitement de la diarhée, entre 2004 et 2006. « Moins de 1% de la population est affectée par le VIH/Sida et le risque de décès est minime. Tandis que la diarrhée tue 14 000 enfants chaque année », avance un responsable au sein de l'Onusida.
À Madagascar, le taux de décès lié à la diarhée est de 17% contre 3% pour le VIH/Sida, selon l'estimation de l'UN Millenium Project 2005. Ce qui nécessite un effort pour le Système de santé pour trouver plus de fonds. Pour la plate-forme de concertation Diorano Wash, elle mise sur les stratégies spéficiques. Le lavage des mains avec du savon réduit de moins de 35% les cas de diarhée. L'accès à l'eau potable assure la baisse du taux de morbidité due à la diarrhée de 21%.
Fanja Saholiarisoa
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