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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 28/07/2009 | Lire l'article original
Le président du Conseil économique et sociel de Côte d’Ivoire a toutefois précisé qu’un enfant qui naît a besoin de soutien. Aussi leur a-t-il promis celui de son institution. Mais a-t-il insisté : “Ne doutez pas de vos capacités à faire avancer votre idée. Je voudrais que cette idée réussisse. Alors ne soyez pas pressés parce que vous ne verrez les fruits de votre idée que dans quelques années”.
Selon Dr. Serge Ottro, directeur général du PUVCI, sa structure est un organisme privé à caractère social né de plusieurs organisations. A savoir l’Association des médecins urgentistes de Côte d’Ivoire (AMUCI), l’OSER, l’Association nationale des voyageurs de Côte d’Ivoire (ANVCI), le Mouvement ivoirien de l’état de droit (MIED) et la Ligue ivoirienne du droit du consommateur (LIDC). Le PUVCI aura donc pour mission principale de relever les dysfonctionnements survenus lors d’un accident de car au départ des gares routières. “Le PUVCI vient pour secourir les victimes des accidents des cars de transport en commun.
Du fait que les délais d’intervention des sapeurs pompiers est relativement long, pouvant aller jusqu’à 2 heures, le PUVCI vient combler le vide. Parce qu’on a remarqué, à ce jour, que lorsque les victimes d’un accident de car sont évacuées sur un centre hospitalier, une fois aux urgences, elles doivent payer aussi bien les examens médicaux que tous les soins qui s’en suivent. Or, ce n’est pas certain que le voyageur accidenté ait suffisamment d’argent sur lui pour accomplir ces actes médicaux”, a déploré Dr. Isidore Gauzé, président de la LIDC. Il a alors indiqué que le PUVCI a mis en place un fonds de garantie et de solidarité alimenté par le ticket des voyageurs au prix de la modique somme de 200 FCFA, la subvention de l’Etat, des partenaires nationaux et internationaux. Avec une participation des assureurs de Côte d’Ivoire.
Le rôle de ce fonds sera de payer les premiers soins des accidentés dans les premières 48 heures. Y compris les cas d’intervention chirurgicale. Ce fonds va aussi aider à équiper les services d’urgence en Côte d’Ivoire en matériel nécessaire. Pour son objectif, le PUVCI a recruté par test organisé par l’OSER, 556 jeunes titulaires du BTS toutes filières confondues, de la licence ou de la maîtrise. Ils vont être déployés dans les gares routières et tout au long des routes ivoiriennes. “C’est eux qui vont intervenir avant que les pompiers n’arrivent ”, a-t-il également précisé.
Robert Krassault
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