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Apparition de diarrhées, de dermatoses, du paludisme, de la grippe,… Le Sutsas et le Sas interpellent l’Etat

Le quotidien | Sénégal | 05/09/2009 | Lire l'article original

La Convergence Sutsas-Sas n’a pas voulu être en marge des activités de secours organisées en banlieue pour venir en aide aux populations, avec les inondations. «Con­vaincus» que le syndicalisme, ce sont aussi les activités de développement, le Sutsas et le Sas ont jeté un regard commun sur le tableau sanitaire dressé en banlieue et qui présente «un faciès épidémiologique hideux». En conférence de presse hier, Mballo Dia Thiam et Saliou Faye Daf ont ainsi attiré l’attention de l’Etat sur les «quartiers inondés par des eaux de pluie auxquelles se sont ajoutées des eaux provenant de fosses septiques et d’autres canaux charriant des cadavres d’animaux, des ordures ménagères et des déchets de toutes sortes avec leur cortège de puanteur.»

Bref, fait remarquer le leader du Sutsas, toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour «la recrudescence des maladies diarrhéiques dysentériformes, des dermatoses dans un lit endémique de paludisme ou de grippe». Certes, l’Etat a déclenché le plan Orsec avec un budget de 2 milliards, mais Mballo D. Thiam n’est pas pour autant rassuré par l’utilisation efficiente de cette manne. Son scepticisme, rappelle-t-il, est dû aux résultats «très mitigés» du plan Orsec de l’année dernière. Car, ni le Service d’hygiène ni la Direction de la santé et de la prévention, n’ont été suffisamment impliqués et soutenus dans les différentes activités. Ces deux structures, regrette M. Thiam, «ont toujours fait les frais de ces inondations par l’intermédiaire des comités de santé, qui se sont tous essoufflés. Car, le plan Orsec de l’année passée n’en est que de nom». Avant d’annoncer une visite, la semaine prochaine, du Secrétariat exécutif permanent de son syndicat, dans les zones inondées «en compagnie des autorités médicales locales».

La convergence Sutsas et Sas estime que c’est un impératif pour l’Etat de «remembrer le ministère de la Famille par le retour de la Direc­tion de l’Action sociale qui, aujourd’hui, est impuissant devant une si grande catastrophe pour laquelle, il devait se doter de tous les moyens humains, matériels, financiers et institutionnels en lieu et place des caisses de dattes distribuées à des privilégiés qui ne constituent pas les cibles naturelles de l’Action sociale».
Les deux formations syndicales estiment que la délocalisation de l’Action sociale au ministère chargé des Relations avec les Assemblées, fait manifestement «désordre». Et d’inviter le chef de l’Etat à veiller à l’application des conclusions des Assises de l’action sociale, comme il l’avait promise, l’année dernière.

Aussi, le Sutsas et le Sas insistent-ils, sur la nécessité «de délocaliser toutes les populations qui sont dans ces zones inondables et inondées, de procéder à un prépositionnement des médicaments pour la lutte contre le choléra car, si un seul cas s’y déclare, on sera en face d’une épidémie». Ce qui risque de rendre plus difficile la situation de ces populations déjà perdues par l’ampleur des eaux.

Mballo D. Thiam et Cie demandent aussi l’intensification des campagnes d’information et d’éducation pour la santé ainsi que la mise en alerte de tous les agents de la Santé et de l’Action sociale, comme c’est déjà le cas avec les Sapeurs-pompiers.
Réagissant, par ailleurs, aux accords avec le gouvernement, le Sutsas et le Sas «se réjouissent des avancées significatives qui ont été obtenues». Il s’agit notamment de la signature du décret portant relèvement du niveau de recrutement au Bac à l’Endss, du paiement de 4 mois d’arriérés de salaires, depuis vendredi dernier, aux contractuels du ministère de la Santé, du bouclage du dossier de recrutement des ex-agents de Cto ou encore de l’augmentation de 400 millions de l’enveloppe des heures supplémentaires. Mais, n’empêche, ils ont invité l’Etat à matérialiser sa promesse de les rencontrer aux fins de trouver des solutions aux autres points en suspens tels que : l’allongement de la retraite à 65 ans, l’indexation de l’indemnité de risque au salaire et l’octroi de l’indemnité de logement.

alyfall@lequotidien.sn

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