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Dr Gisèle Sotakwo : toute la gent féminine s’expose au "ver des femmes"

Mutations | Cameroun | 16/09/2009 | Lire l'article original

L'appellation appropriée étant les douleurs pelviennes, le chef service médecine de l'hôpital d'Efoulan affirme que le mal résulte d'une mauvaise hygiène. L'on parle communément du "ver de la femme". Peut-on connaître son appellation scientifique ?

Il n'existe pas une appellation scientifique du "ver de la femme". C'est une expression généralement utilisée au quartier, mais inconnue du jargon médical. Nous parlons plutôt d'algies pelviennes.

De quoi s'agit-il exactement ?

Ce sont des douleurs ressenties à la partie inférieure du bassin et qui peuvent être dues par plusieurs types de microbes: les chlamydiae, les candidoses, les trichomonas vaginalis, les candidats etc. Ce sont donc ces germes qui sont à l'origine des algies pelviennes que la femme éprouve au bas ventre.

Ces germes sont-ils pathogènes ?

Excepté la syphilis et le gonocoque en ce qui concerne les chlamydiae, ces germes ne sont pas pathogènes. Ce qui est normal car ils font partie de la flore vaginale de la femme. Mais, lorsqu'il y a des conditions défavorables d'hygiène ou des rapports sexuels non protégés, ces germes se développent davantage et deviennent par conséquent pathogènes. Par exemple les chlamydiae. Toute personne en a à un faible taux dans son organisme; mais lorsque ceux-ci prolifèrent, ils deviennent pathogènes, donc à l'origine des maladies. C'est l'exemple du chlamydiae, des trichomonas et même des candidats. Il y a des femmes qui en ont à un faible seuil, ça ne gène pas. Mais dès que le seuil devient important, il y a des signes cliniques, c'est-à-dire les symptômes qui apparaissent.

Qu'entendez-vous par conditions d'hygiène défavorables ?

Lorsqu'une femme utilise les savons acides de façon abusive, elle fragilise, voire détruit sa flore vaginale, ce qui fait qu'elle pourrait facilement attraper n'importe quel microbe externe lors d'un rapport non protégé ou lorsqu'un slip est mal lavé ou séché et où le microbe se dépose. Le microbe qu'elle avait en elle et qui n'était pas pathogène, le devient en se multipliant puisque le terrain n'est plus favorable, compte tenu des conditions d'hygiène qui ne sont pas les meilleures.

Quels sont justement les symptômes que vous évoquiez ?

Il y a le prurit vulvo-vaginal qui se manifeste par des douleurs et des démangeaisons; les dyspareunies, c'est-à-dire des douleurs provoquées chez la femme par les rapports sexuels notamment lors de la pénétration; les leucorrhées qui sont des écoulements dépourvus de sang et provenant des voies génitales de la femme, ce qu'on appelle aussi pertes blanches ou vaginales.

Une fois qu'apparaissent ces signes, quelle est la démarche à suivre pour la femme ?

Il faut faire un examen qu'on appelle le prélèvement cervico-vaginal (Pcv), de préférence avec antibiogramme parce que le Pcv permet d'identifier le germe pathogène tandis que l'antibiogramme permet de voir quel traitement serait le mieux adapté pour ce type de germe. Il est vraiment important de faire cet examen car lorsqu'on néglige ces algies pelviennes, on peut avoir des douleurs chroniques. Chez la femme en âge de procréer, c'est l'infertilité. Toutes les femmes sont concernées par ces douleurs, mais surtout celles qui ont des rapports à risque ou des femmes ayant des hygiènes défavorables.

Propos recueillis par Patricia Ngo Ngouem

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