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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 21/09/2009 | Lire l'article original
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la plupart des pays antérieurement de forte endémie sont parvenus à l’élimination. Il reste des foyers de forte endémicité dans certaines régions de l’Angola, du Brésil, de l’Inde, de Madagascar, du Mozambique, du Népal, de la République Centrafricaine, de la République démocratique du Congo et de la République Unie de Tanzanie. Ces pays ont toujours la ferme volonté d’éliminer la maladie et continuent à intensifier leurs activités de lutte contre la lèpre. L’engagement politique doit être renforcé dans les pays où la lèpre demeure un problème de santé publique. Pour atteindre tous les malades, le traitement de la lèpre doit être intégré dans les services de santé de base. La réussite de l’élimination en dépend. Les partenaires associés à l’élimination de la lèpre doivent veiller à ce que les ressources humaines et financières soient disponibles.
La lèpre provoque principalement des lésions cutanées et nerveuses. Faute de traitement, elle peut entraîner des lésions progressives et permanentes de la peau, des nerfs, des membres et des yeux. On parle de lèpre pauci- bacillaire (PB) lorsque le sujet présente de une à cinq lésions cutanées insensibles. On parle de lèpre multi-bacillaire (MB) lorsqu’il y a plus de cinq lésions cutanées insensibles.
La honte associée depuis des siècles à cette maladie demeure toujours un obstacle à la consultation spontanée et au traitement précoce. L’image de la lèpre doit être modifiée au niveau mondial, national et local. Un environnement nouveau, où les malades n’hésiteront pas à venir solliciter le diagnostic et le traitement, devra être créé.
La stratégie de l’élimination de la lèpre reste la campagne en cours pour l’élimination de la lèpre s’attache à assurer d’un côté des services accessibles et ininterrompus de PCT à tous les malades au moyen de systèmes souples et conviviaux d’approvisionnement de médicaments et de l’autre la pérennité des services de PCT en les intégrant aux services de santé et en renforçant la formation des agents de santé.
Par REGINE KIALA
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