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Revue de presse de Santé tropicale

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Cancer : l’Afrique s’inquiète

Cameroon tribune | Cameroun | 16/11/2009 | Lire l'article original

Alors que certaines formes de la maladie commencent à disparaître ailleurs, cette partie du monde accumule des chiffres négatifs. «Le cancer en Afrique : la nouvelle réalité ». Tel est le fil conducteur des travaux des scientifiques réunis depuis mardi dernier à Dar es Salaam. C’est à la faveur de la 7e conférence internationale de l’Organisation africaine pour la recherche et l’enseignement sur le cancer(OAREC).

La cérémonie d’ouverture a eu lieu mercredi, sous la présidence de David Mwakiusia, ministre de la Santé et du Bien-être social, représentant personnel du président de la République fédérale de Tanzanie, Jakaya Mshiro Kikwete, parrain de l’OAREC.

D’entrée de jeu, le constat est évident. Le cancer est désormais rampant en Afrique. En effet, environ 600 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année sur le continent. Dans la partie au sud du Sahara, ce sont quelque 530 000, avec une prévalence de 52% chez les femmes. Et actuellement, un décès sur cinq est dû au cancer. Ces chiffres sont même sous- estimés, de nombreux cas n’étant pas conduits à l’hôpital. De plus, alors que dans les pays développés, certaines formes de cancer tendent à disparaître, c’est maintenant que l’Afrique commence à compter les morts y relatifs. Selon le Pr. Serigne Ngueye, président élu de l’OAREC, il s’agit des cancers qu’on peut éviter, notamment le cancer du sein, de l’utérus et de la prostate. Le dépistage tardif et les mythes qui entourent la maladie (sorcellerie entre autres), ne sont pas étrangers à cette situation. Par ailleurs, la lutte et la prévention contre le cancer n’entrent pas de façon prioritaire dans l’agenda des gouvernements africains. C’est pourquoi David Mwakiusia a émis le souhait de voir les Etats s’impliquer davantage pour financer les programmes de contrôle, de prévention et de prise en charge du cancer.

Cependant, l’espoir est encore permis, grâce à la vaccination, entre autres. En effet, le vaccin contre l’hépatite B met par exemple les hommes et les femmes à l’abri du cancer du foie. Quant au vaccin HPV, contre le papillomavirus, il sauve les femmes du cancer de l’utérus (70%), de la vulve (40%) et du vagin (80%). Outre les politiques, les ONG, les communautés, les familles et même les médias ont également leur partition à jouer pour mettre fin au concert funeste du cancer en Afrique. D’ici là, les participants à la conférence ont jusqu’à vendredi pour faire l’état des lieux de la recherche sur les liens entre le cancer et le tabac ou le Vih, les soins palliatifs, etc.

Pour montrer son engagement à soutenir les scientifiques dans le combat, le chef de l’Etat, à peine de retour d’Egypte où il a assisté au sommet Chine Afrique, a fait le déplacement du lieu de la conférence.

Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM

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