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Revue de presse de Santé tropicale

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Unité mixte de recherche de l’Ird émergence de nouvelles maladies : inquiétudes pour le Sénégal

Le quotidien | Sénégal | 04/12/2009 | Lire l'article original

L’Institut de recherche pour le développement (Ird) a organisé la semaine dernière une journée sur les maladies émergentes tropicales au Sénégal. Au cours de cette manifestation, les chercheurs de l’Ird ont émis des inquiétudes quant à l’émergence de nouvelles maladies encore inconnues au Sénégal en particulier, en Afrique en général.

ImagePour ses vingt ans de recherches menées au Sénégal dans le domaine de la santé, l’Unité mixte de recherche sur les maladies (Urmite) de l’Institut de recherche pour le développement (Ird) a organisé hier un panel au campus international de recherche Ird/Ucad de Hann. Cette manifestation a été une occasion pour les différents chercheurs de l’Ird de faire des communications sur les maladies émergentes tropicales comme le paludisme. Selon le professeur Didier Raoult, chercheur et spécialiste en maladies infectieuses, il existe un déficit important de connaissance en maladie en Afrique. M. Raoult qui faisait un exposé sur les maladies bactériennes émergentes indique que les infections respiratoires comme la grippe et celles diarrhéiques sont aujourd’hui les premières causes de la mortalité infantile en Afrique.

S’y ajoute un certain nombre de maladies émergentes qui menacent la santé des populations au Sénégal. Des maladies comme la fièvre Q qui reste toujours inconnue en Afrique. Selon Didier Raoult, cette maladie peut être transmise par voie respiratoire et par le lait. «Chez les femmes enceintes, la fièvre Q donne des avortements. Elle peut être une cause de stérilité par avortement chez les femmes. En deux ans, la fièvre Q est découverte au Sénégal avec des risques majeurs à Niakhar», dit-il. Le chercheur précise aussi qu’il y a de nombreux germes pathogènes bactériens émergents en Afrique occidentale. Et, «il faut créer les moyens de diagnostic sur place, compléter et mettre en étude des moyens thérapeutiques».

Autre forme de maladie qui fait souvent des ravages au Sénégal et qui n’est pas encore connue, c’est la borréliose. Une maladie qui selon le docteur George Diatta, est souvent confondue avec le paludisme, car présentant toutes deux des symptômes similaires. «La borréliose est caractérisée par une incubation de six jours à deux semaines habituellement après la piqûre de la tique, responsable de cette maladie. Il est possible de distinguer le paludisme de la borréliose. Dans les fièvres élevées de plus de deux jours chez l’adulte, il faut penser à la borréliose. L’incidence de la borréliose dans la communauté est la plus forte en Afrique pour une maladie bactérienne», soutient M. Diatta. Si cette maladie est rarement diagnostiquée en Afrique c’est «parce que ses symptômes sont similaires au paludisme». Selon Georges Diatta, il faut changer de comportement face à cette maladie. Il faut aussi préciser que la borréliose, quoique grave, n’est pas classée dans la liste des maladies tropicales négligées par l’Organisation mondiale de la santé (Oms).

Jean François Trape, spécialiste du paludisme au Sénégal pour l’Ird, quant à lui, insiste sur la baisse de la mortalité due à cette pandémie. Pour lui, le paludisme qui était identifié avant comme étant l’une des grandes maladies qui constituent un désastre avec la tuberculose et le Sida ne l’est plus. «La transmission du paludisme est devenue maintenant très faible. Les outils de lutte actuellement disponibles ont un impact majeur sur la morbidité et la mortalité palustre. Le Sénégal a certainement déjà atteint l’objectif du Roll Back Malaria de faire reculer de moitié le paludisme», soutient M. Trape.

Par Mamadou DIALLO

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