« Ce changement de formule se base sur une manière plus judicieuse de gérer les kits. Les produits commandés par les 40 formations hospitalières qui réalisent des césariennes, arriveront dans chaque centre d’ici le début de l’année. La distribution est en cours », explique Benoît Kalasa, représentant-résident du Fonds mondial pour la population (UNFPA), principal bailleur des programmes sur la santé de la mère à Madagascar.

Gaspillages à éviter

L’organisme onusien a alloué une enveloppe de 300 000 dollars pour couvrir les besoins en kits de césarienne, introuvables dans les hôpitaux publics depuis quelque temps.

« Pour éviter les gaspillages observés dans l’usage des anciens kits, les bénéficiaires n’auront droit qu’à quelques produits qui leur seront indispensables », explique le Dr Edwige Rasoanorolalao, responsable du programme santé de la reproduction à l’UNFPA.
Une enquête a été récemment réalisée sur les besoins des hôpitaux publics et leur façon d’utiliser les kits de césarienne. « Dans certains districts, des médecins les ont employés n’importe comment. Ce qui a provoqué une rupture des stocks », explique un médecin. Il figurait parmi les enquêteurs qui ont sillonné la Grande île.

Il indique que même des femmes qui n’auraient pas dû être opérées, sont passées par ce genre d’intervention sans que leur santé l’exige. Une façon pour les parturientes de tenter l’expérience de la césarienne. Nombreuses attendent avec impatience la nouvelle démarche, comme à la maternité d’Itaosy où le stock est arrivé.

Fanja Saholiarisoa

Lire l'article original