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Un nouveau cas de maladie à virus Ebola a été confirmé aujourd'hui à Beni, en République démocratique du Congo (RDC).
Recommandations de l'OMS lorsque vous voyagez à destination ou en provenance des pays touchés par Ebola
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Avant votre départ, il convient de :
Sources : France diplomatie
Brut, consacre une série documentaire aux ravages du virus Ebola en RDC
Episode 1
Episode 2
Episode 3
*selon l'Institut de veille sanitaire
| 1. | Le virus Ebola n’est pas naturellement présent en Europe. A ce jour, aucune personne ne s’est jamais infectée en dehors du continent africain. |
| 2. | Les personnes infectées ne peuvent pas transmettre le virus avant le début des symptômes. |
| 3. | La transmission du virus nécessite un contact physique rapproché avec une personne infectée présentant des symptômes ou un contact avec des surfaces souillées par les liquides biologiques de la personne (vomissements, linge par exemple). |
| 4. | Le virus Ebola n’est pas transmis par voie aérienne comme la grippe (dans les transports en commun, par exemple), ni par des vecteurs tels que les insectes. |
| 5. | La durée d’incubation de la maladie (période entre la contamination et le début des symptômes) est habituellement de quelques jours mais peut durer jusqu’à 3 semaines. |
| 6. | Les hémorragies ne sont pas présentes au début de la maladie, mais peuvent apparaître au bout de quelques jours, quand la maladie évolue. |
| 7. | Le virus est détruit par les solutions hydro-alcooliques (pour la peau) et par l’eau de javel diluée à 0,5% (pour les surfaces). |
| 8. | Il n’existe à ce jour pas de vaccin ni de médicaments spécifiques d’efficacité prouvée contre l’infection. |
| 9. | Il n’existe pas de moyen permettant de dépister ou de diagnostiquer l’infection avant le début des symptômes. |
| 10. | La prise en charge des personnes malades le plus tôt possible après le début des symptômes augmente les chances d’évolution favorable de la maladie. |
Au total, 7 cas confirmés de maladie à virus Ebola ont été notifiés au cours de la semaine précédant le 26 juillet : 4 en Guinée et 3 en Sierra Leone. C’est le plus faible nombre de cas hebdomadaire enregistré depuis plus d’un an ; l’incidence des cas était stable depuis 8 semaines consécutives, comprise entre 20 et 30 cas par semaine. Bien que cette baisse de l’incidence des cas soit positive, il est trop tôt pour affirmer qu’elle sera durable. Plusieurs événements à haut risque se sont déroulés en Guinée et en Sierra Leone au cours des 14 derniers jours, et l’expérience passée a montré qu’un seul cas à haut risque ou contact non recensé suffit pour donner lieu à un nouveau foyer de cas.
On a recensé 30 nouveaux cas confirmés de maladie à virus Ebola au cours de la semaine précédant le 12 juillet : 13 en Guinée, 3 au Libéria et 14 en Sierra Leone. Même si le nombre de cas confirmés est le même que la semaine précédente, le foyer de transmission s’est déplacé. Pour la première fois depuis plusieurs mois, la plupart des cas ont été notifiés à Conakry et à Freetown, les capitales de la Guinée et de la Sierra Leone, respectivement. Les 9 cas rapportés à Conakry et les 10 cas notifiés à Freetown étaient soit des contacts enregistrés d’un cas précédent ou avaient un lien épidémiologique établi avec une chaîne de transmission connue. Seul l’un des 30 cas rapportés signalés au cours de la semaine précédant le 12 juillet correspondait à une source d’infection encore inconnue.
On a recensé 30 nouveaux cas confirmés de maladie à virus Ebola au cours de la semaine précédant le 5 juillet : 18 en Guinée, 3 au Libéria et 9 en Sierra Leone. Même s’il s’agit du total hebdomadaire le plus élevé depuis mi-mai, l’amélioration des enquêtes sur les cas et de la recherche des contacts, l’incitation accrue à notifier les cas et le respect des mesures de quarantaine ont permis d’améliorer la compréhension des chaînes de transmission par rapport au mois précédent. Cela a eu pour effet de diminuer la part des cas dus à des sources d’infection inconnues à ce stade (5 cas sur 30 au cours de la semaine précédant le 5 juillet), en particulier dans des zones auparavant problématiques comme Boké et Forécariah en Guinée et Kambia, Port Loko en Sierra Leone. Mais d’importants problèmes demeurent. Ainsi, certaines communautés touchées n’ont toujours pas confiance dans la riposte engagée contre l’épidémie et, par conséquent, certains cas échappent encore trop longtemps à toute détection, ce qui majore le risque de transmission cachée ultérieure. L’exportation de cas vers des zones urbaines densément peuplées comme Freetown et Conakry reste un risque à considérer, et l’origine de la nouvelle grappe de cas au Libéria n’est pas encore bien comprise.
On a recensé 20 nouveaux cas confirmés de maladie à virus Ebola au cours de la semaine précédant le 28 juin, comme la semaine précédente. L’incidence hebdomadaire des cas est comprise entre 20 et 27 depuis 5 semaines. En Guinée, 12 cas ont été notifiés dans 3 préfectures : Boké, Conakry et Forécariah. Ces 3 préfectures avaient notifié des cas la semaine précédente. En Sierra Leone, 8 cas ont été notifiés dans les 3 districts qui avaient notifié des cas la semaine précédente : Kambia, Port Loko et le district qui inclut la capitale Freetown. Les difficultés liées à la recherche et au suivi des contacts continuent d’entraver les efforts visant à mettre fin à la transmission ; un certain nombre de cas ne sont détectés que post mortem, ce qui augmente le risque d’une transmission ultérieure.
On a recensé 20 nouveaux cas confirmés de maladie à virus Ebola au cours de la semaine précédant le 21 juin, contre 24 cas la semaine précédente. L’incidence hebdomadaire reste comprise entre 20 et 27 cas depuis la fin mai ; on constate encore l’apparition de cas pour lesquels la source d’infection est inconnue et qui sont détectés seulement après la réalisation de tests sur des personnes décédées dans les communautés. En Guinée, 12 cas ont été notifiés dans les 4 mêmes préfectures que la semaine dernière (Boké, Conakry, Dubréka et Forécariah). En Sierra Leone, 8 cas ont été signalés dans 3 districts (Kambia, Port Loko et le district où se trouve la capitale, Freetown, où des cas confirmés ont été notifiés pour la première fois depuis plus de 2 semaines).
On a recensé 24 nouveaux cas confirmés de maladie à virus Ebola au cours de la semaine précédant le 14 juin, contre 27 cas la semaine précédente. En Guinée, 10 cas ont été notifiés dans 4 préfectures (Boké, Conakry, Dubréka et Forécariah). En Sierra Leone, 14 cas au total ont été signalés dans 2 districts (Kambia et Port Loko). Parmi les 76 cas confirmés notifiés en Guinée et en Sierra Leone au cours des 21 jours précédant le 14 juin, 69 (91 %) provenaient de 3 préfectures en Guinée (Boké, Dubréka et Forécariah) et de 2 districts en Sierra Leone (Kambia et Port Loko). La plupart (55) de ces 69 cas sont issus de chaînes de transmission bien caractérisées et se sont déclarés parmi les contacts recensés et suivis de précédents cas...
Depuis la semaine du 3 au 10 mai, au cours de laquelle 9 cas de maladie à virus Ebola avaient été notifiés par 2 préfectures en Guinée et 1 district en Sierra Leone, après une période de 10 mois de diminution du nombre de cas, l’intensité et l’étendue géographique de la transmission ont augmenté. Au cours de la semaine précédant le 31 mai, 25 cas confirmés au total ont été notifiés dans 4 préfectures en Guinée et 3 districts en Sierra Leone. Dans les 2 pays, plusieurs cas sont issus de sources d’infection inconnues présentes dans des zones qui n’avaient pas notifié de cas confirmés depuis plusieurs semaines, ce qui indique l’existence de chaînes de transmission non détectées. Il est impératif de maintenir l’intensité actuelle des activités de recherche rigoureuse des contacts, de recherche active des cas et de lutte contre les infections pour révéler et rompre toutes les chaînes de transmission. Cependant, les opérations sur le terrain seront désormais plus difficiles avec l’arrivée de la saison des pluies.
Au total, 12 nouveaux cas confirmés de maladie à virus Ebola ont été notifiés au cours de la semaine précédant le 24 mai : 9 en Guinée et 3 en Sierra Leone. Au total, 5 districts (3 en Guinée et 2 en Sierra Leone) ont notifié au moins un cas confirmé, contre 6 la semaine précédente. La préfecture de Forécariah, située en Guinée occidentale, est celle qui a notifié le plus de cas et dans laquelle les difficultés en termes de riposte sont les plus grandes, avec plusieurs chaînes de transmission réparties sur une zone géographique étendue (4 sous-préfectures), et la persistance de cas provenant de sources d’infection inconnues.
Au total, 35 cas confirmés de maladie à virus Ebola ont été notifiés en Guinée et en Sierra Leone au cours de la semaine précédant le 17 mai, le total hebdomadaire le plus élevé enregistré depuis plus d’un mois, et une augmentation substantielle par rapport aux 9 cas notifiés la semaine précédente. La zone géographique touchée par la transmission s’est également étendue par rapport à ces dernières semaines : 6 districts ont signalé des cas (3 en Guinée, 3 en Sierra Leone), contre 3 districts la semaine précédente (2 en Guinée, 1 en Sierra Leone). Le renforcement des capacités mobilisées pour la participation communautaire, l’investigation des cas, et une surveillance active ciblée se poursuivent dans les zones touchées par une transmission persistante afin de détecter, de contenir et de rompre les chaînes de transmission restantes.
Au total, 9 nouveaux cas confirmés de maladie à virus Ebola ont été notifiés entre le 4 et le 10 mai, le plus faible chiffre hebdomadaire enregistré cette année. La Guinée a notifé 7 cas et la Sierra Leone 2 cas. Pour la première fois depuis le début de la flambée en Sierra Leone, le pays a notifié zéro cas confirmé pendant plus de 2 jours consécutifs au cours de la semaine précédant le 10 mai. Au 12 mai, la Sierra Leone avait notifié zéro cas confirmé depuis 8 jours consécutifs. Au Libéria, la flambée de maladie à virus Ebola a été déclarée terminée le 9 mai, au terme d’une période de 42 jours complets depuis l’inhumation du dernier cas confirmé. Le pays a désormais entamé une période de 3 mois de vigilance renforcée. L’OMS maintiendra une présence soutenue dans le pays jusqu’à fin 2015, en particulier dans les zones frontalières de la Guinée et de la Sierra Leone.
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