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Vaccination au Sénégal : Piqûre de rappel à travers l’histoire

Sudonline | Sénégal | 15/01/2021 | Lire l'article original

Le coronavirus continue de se propager dans le monde mais les vaccins anti-covid déjà disponibles pour éradiquer la pandémie suscitent méfiance et scepticisme chez certaines personnes. Au Sénégal comme ailleurs dans le monde, des populations expriment leurs réticences à se faire vacciner. Cependant, ce phénomène n’est pas nouveau puisqu’il a toujours existé et les populations se faisaient vacciner sous la contrainte lors des grandes épidémies.

Alors que le Sénégal va disposer de ses premières doses de vaccin contre la covid-19 en mars 2021, la future campagne de vaccination génère déjà des craintes, des doutes et des réticences quant à la sécurité et à l’efficacité du vaccin même s’il « demeure la seule arme efficace » pour lutter contre la pandémie.

Toutefois, la méfiance vis-à-vis de la vaccination ne date pas d’aujourd’hui. Elle est aussi vieille que l’histoire des vaccins même si les raisons diffèrent d’une époque à une autre. Au Sénégal, la pratique de la vaccination a commencé en 1905 dans le cadre de la lutte contre la variole.

A travers un arrêté, le vaccin antivariolique devient obligatoire et des tournées sont organisées pour la campagne de vaccination. « Les populations ont cependant montré beaucoup de réticence pour accepter cette mesure préventive. Elles étaient dissuadées par les marabouts et autres chefs de villages qui jugeaient la vaccination inutile, et pratiquaient la variolisation.

En revanche dans les milieux animistes, les populations acceptaient de se faire vacciner. Les personnes qui se faisaient vacciner sous la contrainte avaient le réflexe de se gratter le bras, ou de frotter la partie touchée par le vaccinostyle avec du citron », a fait savoir le professeur d’archivistique à l’EBAD, Ahmeth Ndiaye. Ce dernier qui a fait sa thèse sur l’Histoire de la Santé au Sénégal ajoute « qu’en fin de compte, une lecture des rapports du service de santé montre que le Sénégal, en dépit de l’existence d’un centre vaccinogène, a fait moins bien au début que d’autres colonies comme la Guinée, le Dahomey ou la Cote d’Ivoire où les populations acceptaient de se faire vacciner sans rechigner ».

Viendra ensuite le vaccin contre la peste. Là aussi, il a fallu contraindre les populations. « La vaccination obligatoire a aussi fait partie de l’arsenal mis en place pour lutter contre la peste dès 1914. Toute personne se déplaçant par voie de terre ou de mer dans les zones où cette maladie sévissait de façon endémique, devait présenter une carte de vaccination antipesteuse datant de moins de 6 mois. Par ailleurs, pour réduire les risques d’importation de la maladie, tous les travailleurs étrangers étaient vaccinés dès leur arrivée à Dakar. Il en était de même pour tout indigène quittant Dakar par mer », a rappelé Ahmeth Ndiaye.

Quant au vaccin contre la fièvre jaune après la grande épidémie de 1927 en AOF dont les premières vaccinations ont commencé au Sénégal à Dakar en 1934, « les effets secondaires post vaccinales et de troubles gastro-intestinaux ont constitué rapidement un frein au développement des opérations vaccinales. Finalement en 1941, un arrêté ministériel du 10 décembre rend obligatoire la vaccination antiamarile pour toute la population, européenne et autochtone ».
Sur la longue liste des vaccins utilisés au Sénégal, il y a aussi ceux contre la tuberculose administré à partir de 1924 à Dakar, contre la peste dès 1914, la rage, la méningite et la diphtérie. Cependant, il a fallu toute une stratégie pour avoir l’adhésion des populations. « Le manque d’adhésion des populations comme mentionné supra a constitué un réel facteur rédhibitoire pour la réussite de l’implantation de la vaccination. Souvent, la présence d’agents de police dans les équipes sanitaires lors des tournées vaccinales n’a pas suffi pour faire vacciner les populations », a souligné Ahmeth Ndiaye.

Selon lui, « d’autres facteurs d’ordre technique ont aussi par moments gêné le déroulement des opérations vaccinales et il en est ainsi de la conservation du vaccin ».

Le professeur d’Archivistique qui s’est basé sur des rapports du service de santé de l’AOF a également tenu à préciser qu’on vaccinait la plupart du temps avec beaucoup de retard, après les poussées de la maladie. C’est pour dire que la réticence face à la vaccination a toujours existé.

M. DJIGO

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