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23/01/2008 | Madagascar tribune | Madagascar
80 % de la population de Toamasina II soit 95% des enfants, souffrent
des puces chiques. Zone tropicale chaude, la ville de l’Est produit facilement
les larves, la plage et le sable y contribuent fortement. Dans la commune de
Mangabe, soit à deux jours de marche de la capitale de l’Est, 138
personnes d’un même fokontany subissent l’assaut de ces petites
bêtes dont 135 des enfants. Quatre décès sont à déplorer.
A Toamasina I, les 7% de la population subissent le même sort. 90% d’entre
eux sont des enfants. Quelques fokontany sensibles, dont Mangarano, bénéficieront
d’une opération d’assainissement.
Mots clés : santé publique, chique
23/01/2008 | L'express de Madagascar | Madagascar
L'Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter-Entreprises (OSTIE) évolue.
Afin de mieux répondre aux attentes de ses clients, l'Ostie, via sa direction
d'approvisionnement et stocks, se met au parfum des nouveaux médicaments
mis en vente sur le marché internationnal. Son directeur, le docteur
Christian Emile Ramisaely confirme : « Nous venons d'étoffer nos
stocks de médicaments avec des gammes de médicaments de princeps
dits médicaments de qualité, exigés sur le territoire européen
». « Nous faisons équipe avec les grands laboratoires de
renom dans le but d'obtenir de meilleurs résultats avec les patients
», poursuit-il.
Mots clés : médicament
18/01/2008 | Midi Madagasikara | Madagascar
« Le laxisme est fini. Place maintenant à une discipline
plus rigoureuse au sein du ministère et des différentes formations
sanitaires publiques pour parvenir aux objectifs du millénaire d’ici
2012 », tel a été le message fort du Dr Jean Louis Robinson,
ministre de la Santé, au cours d’un « meeting de suivi du
dialogue présidentiel pour la région Analamanga », hier
à l’Auditorium à Ankorondrano. Les agents de santé
ont ainsi été invités à faire une auto-évaluation
de leur travail et à opérer, par la suite, à un changement
positif de mentalité.
Mots clés : corruption, unité de santé
18/01/2008 | Midi Madagasikara | Madagascar
« Quelque 150 paramédicaux, notamment des infirmières et
des sages-femmes, seront embauchés cette année », annonce
le ministre de la Santé, du Planning familial et de la Protection sociale.
Ces nouveaux agents de santé seront déployés à travers
les formations sanitaires publiques du pays, surtout en milieu rural. Ce recrutement
contribuera certainement à pallier à l’insuffisance d’effectif
en paramédicaux, au niveau des centres de santé. Voilà
en tout cas, une bonne nouvelle pour les paramédicaux toujours en attente
de postes à pourvoir.
Mots clés : paramédicaux
16/01/2008 | L'express de Madagascar | Madagascar
La Grande île est encore épargnée par le trafic
de faux médicaments. Mais la malfaçon interpelle les autorités
concernées. L'agence de médicament de Madagascar (AMM) apaise
l'opinion publique. « Aucune crainte n'est à avoir sur le trafic
de médicaments à Madagascar. La surveillance est renforcée
dans toute l'île », explique Jean René Randriasamimanana,
directeur de l'AMM. D'après sa déclaration, l'histoire de faux
médicaments survenue à Maurice ne touche pas encore Madagascar.
Mais une autre situation inquiète.
Mots clés : médicament
14/01/2008 | L'express de Madagascar | Madagascar
La plupart des cas d’enfants atteints de la méningite sont
constatés en milieu rural. Selon les témoignages de quelques médecins
officiant dans les campagnes, la maladie est surtout due à la saleté
qui entoure les lieux d’habitation. « J’ai enregistré
cinq enfants touchés par la méningite durant mes cinq années
de service à Iakora dans la région de Ranotsara-nord »,
déclare le Dr Mamy Rabemananjara, médecin traitant au Centre de
santé de base à Isotry-central. Pour lui, ce chiffre paraît
énorme, comparé à ce qu'il voit dans mon poste actuel.
« Depuis mon arrivée en 2006, je n'ai diagnostiqué aucun
signe de la maladie chez mes patients ».
Mots clés : méningite
12/01/2008 | L'express de Madagascar | Madagascar
En ce début de la saison de pluie, le ministère de la
santé anticipe la survenue des maladies épidémiques comme
la peste, le choléra, le paludisme, l'arbovirose et autres. Pour prévenir
spécialement le choléra, un système de renforcement de
la surveillance épidémiologique est opérationnel dans les
centres de santé de base. « Depuis le mois d'octobre 2007, des
kits de prélèvement sont déposés dans les principaux
centres de santé de chaque province. Comme à Mahajanga, où
l'épidémie du choléra a débuté en mars 1999
», soutient l'adjoint technique de la direction des urgences et de la
lutte contre les maladies transmissibles, le Dr Yolande Nirina Raoelina Rajaona.
Mots clés : choléra
10/01/2008 | L'express de Madagascar | Madagascar
Tous les médecins et les autorités à Manjakandriana
ont assuré, hier, que la situation était maîtrisable. Mais
comme la peste est très contagieuse, le Dr Marcellin Randrema, adjoint
technique du Service de Santé du District (SSD) de Manjakandriana, a
fait le point sur cette maladie transmissible. Un cas de peste doit être
suivi d'opérations spéciales. Depuis que le cas a été
déclaré, l'équipe sanitaire a été sur place.
« Nous avons pris en charge les patients et leur demeure. Quant à
leurs voisins, ils ont pu bénéficier de médicaments et
leurs habitations ont été pulvérisées de raticide
Delta metrine (TH) qui agit longtemps et est très efficace », souligne
ce médecin.
Mots clés : peste bubonique
09/01/2008 | Madagascar tribune | Madagascar
D’après ses statistiques et cela depuis plus de quelques
mois, l’hôpital des enfants à Tsaralalàna a recensé
un peu plus de 465 enfants de moins de cinq ans hospitalisés ou en suivi
médical. Près de 40% de ces enfants souffrent généralement
des maladies respiratoires comme l’asthme, mais le cas des diarrhées
n’est pas des moindres. Selon le professeur Noëline Ravelomanana
, la chaleur suffocante et la pollution qui pèsent sur la capitale depuis
ces deux derniers mois ont provoqué cette situation et les enfants qui
sont les plus vulnérables ont dû être hospitalisés.
En cette saison des pluies, les enfants sont plus exposés aux risques
de diarrhées, 25% de ces enfants de moins de 5 ans sous-traitement en
sont victimes. Certes, le problème du phénomène du changement
climatique est là, mais souvent la consommation des fruits malpropres
et crus ou des nourritures malcuites constituent souvent la cause. Bref, une
question de manque d’hygiène et un problème d’environnement
en général.
Mots clés : maladies respiratoires et diarrhéiques
09/01/2008 | L'express de Madagascar | Madagascar
Soixante enfants par jour, en moyenne, fréquentent le dispensaire
mère-enfant de Tsaralalàna. Le Dr Angéline Ramananoro,
médecin-chef du centre, explique : «Les infections respiratoires
aigües (la grippe) et les maladies gastro-entérites fébriles
ou non (diarrhées) sont les maladies courantes de la saison». Les
pluies successives, la chaleur et surtout la pollution atmosphérique
amenuisent l'anti-corps des tout petits. La responsable veut ainsi inciter les
mères à conduire leurs enfants dès l'apparition des premiers
symptômes de fièvre. «Le traitement s'avère difficile
une fois que la maladie se développe», précise-t-elle. En
outre, la toux, un des signes des infections respiratoires, ressurgissent aussi
en cette période pluvieuse. Sur une centaine d'enfants auscultés
au Centre de santé de base, à Isotry central, la moitié
en est atteinte.
Mots clés : infection respiratoire, dermatose
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