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Drépanocytose - La prévalence reste stationnaire au Congo

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 09/12/2020 | Lire l'article original

Le Centre national de référence de la drépanocytose (CNDR) a abrité, le 7 décembre, la première soutenance de mémoire en hématologie par un candidat de nationalité camerounaise, en présence de l'épouse du chef de l'Etat, Antoinette Sassou N'Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance, marraine mondiale de la lutte contre la drépanocytose.

La soutenance du diplôme d'étude spécialisé a eu pour thème, « Dépistage néonatal des hémoglobinopathies au Congo ». Selon le jury réuni pour juger les travaux, le Dr Simo Loukdom Josué est admis au diplôme d'étude spécialisée d'hématologie avec mention « assez- bien ». Les recherches scientifiques menées par l'impétrant ont permis d'actualiser les données sur la drépanocytose en période néonatale au Congo, mais aussi d'estimer les prévalences des hémoglobinopathies dans chaque département. A ce jour, il s'agit de la première étude réalisée dans ce pays sur cette maladie génétique.

Les départements de la Cuvette, du Pool et du Niari ont enregistré, selon le Dr Simo Loukdom Josué, des prévalences supérieures au niveau national. Par contre, ceux de la Likouala, la Sangha et du Kouilou ont eu des taux relativement faibles.

« L'étude descriptive transversale faite sur la période allant de novembre 2019 jusqu'en avril 2020 a concerné tous les nouveau-nés de plus de seize jours. Tous les nouveau- nés ayant des antécédents de transfusion et ceux qui étaient en soins intensifs avaient été exclus », a-t-il expliqué.

Les études relèvent que, la prévalence du trait drépanocytaire reste stationnaire au Congo, mais la forme sévère est en net augmentation. Cependant, la disponibilité au Centre de Référence de la drépanocytose du dispositif des diagnostiques néonatales constitue selon le docteur « un atout majeur pour la mise en place du dépistage néonatal systématique ». Par ailleurs, l'existence des formes des variantes inconnues qu'il a rencontrées pendant ses recherches, « imposent plus d'efforts ».

« Cette étude a été menée dans l'objectif de déterminer la prévalence des hémoglobinopathies, mais aussi, d'actualiser les données sur la drépanocytose au Congo », a-til indiqué, précisant que, le dépistage en période néonatale est un enjeu majeur de santé publique parce qu'il permet de mettre en œuvre des mesures pouvant limiter les complications.

Après la présentation des travaux, les membres du jury ont pris tour à tour la parole pour corriger et apporter leur contribution aux travaux réalisés.
Le jury était composé de: Léon Tchilolo, médecin pédiatre et hématologiste au Centre hospitalier Monkolé de Kinshasa ; Awa Oumar Touré, biologiste, titulaire en hématologie à l'université Cheikh-AntaDiop de Dakar; et Sawadogo Duni, professeur titulaire d'hématologie biologique à l'université Félix-Houphouët-Bouany de Côte d'Ivoire. La soutenance s'est déroulée en présence de deux membres du gouvernement, en l'occurrence, Jacqueline Lydia Mikolo, en charge de la Santé, et Aimé Parfait Coussoud Mavoungou de la Recherche scientifique.

Le CNRDr au cœur de la recherche scientifique

Dans son intervention, la directrice de mémoire de l'impétrant, le professeur Lydie Ngolet, a fait savoir que, les hémoglobinopathies constituent, en Afrique Subsaharienne en général, et au Congo en particulier, un problème de santé publique pour lequel aucune donnée nationale n'existe ou n'a été réalisée à ce jour. Toutefois, a-t-elle ajouté, « la création du CNRDr Antoinette-Sassou-N'Guesso a permis de centraliser les données et d'évaluer, à travers ce mémoire, l'ampleur du problème, afin de mettre en place des stratégies préventives ciblés et adaptés. »

A la cérémonie de soutenance, la présence de la première dame du Congo, Antoinette Sassou N'Guesso, dont le CNRDr porte le nom, se justifie du fait de son plaidoyer mené pendant des années pour la reconnaissance de la drépanocytose comme première maladie génétique au monde.

« Nous félicitons la première dame du Congo pour ce Centre qui prend en charge des drépanocytaires, quelques soient leurs origines, leur niveau social et économique. Dans ce centre, nous avons constaté la rigueur scientifique avec des professionnels de la santé bien formés, avec la délicatesse de la prise en charge de cette pathologie », a déclaré Sawadogo Duni, professeur titulaire d'hématologie biologique à l'université FélixHouphouët-Bouany de Côte d'Ivoire.

Le président du Jury, le professeur Alexis Elira, Dokékias a annoncé que quatre autres candidats présenteront leur mémoire entre juin et décembre 2021, conformément à leur durée d'étude. « Au cours de l'année académique 2021-2022, nous souhaitons ouvrir le diplôme universitaire tous les deux ans, pour une durée de douze mois, de façon modulaire », a précisé le directeur général du CNRDr. A cela s'ajoute un certificat universitaire destiné aux paramédicaux avec une durée de neuf mois. Il concerne les licenciés en soins infirmiers, les sages femmes, les assistants sanitaires et les techniciens de laboratoire, et sera organisé conjointement par l'Université-Marien-N'gouabi et le Centre hospitalier de Monkolé de Kinshasa.

« C'est une approche sous régionale pour assurer le brassage des activités entre les pays d'Afrique Centrale, en vue de pérenniser la lutte contre la drépanocytose », a assuré le Prof Alexis Elira Dokékias.

Yvette Reine Nzaba

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