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Le vaccin anti-covid-19, rempart et défi

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 13/04/2021 | Lire l'article original

Un an après son apparition au Congo, le coronavirus continue allègrement son odyssée morbide, avec pour épicentre Brazzaville et Pointe-Noire, deux capitales du pays soumises, à ce jour, aux restrictions et au couvre-feu nocturne. Le temps de l'émotion générale passé, les autorités avaient préconisé des mesures qui n'ont toujours pas suffi à contrer cette épidémie dont la virulence meurtrière n'a d'égal que les conséquences multiples qu'elle engendre. Impuissants et sans traitement curatif adéquat, le Congo et sa population se sont résignés à attendre un miracle pour espérer échapper au courroux de la satanée « bête ».

Les vaccins contre la covid-19, mis au point par les grands laboratoires mondiaux, ont permis de lancer rapidement une campagne de vaccination, avec l'espoir d'enrayer la maladie et relancer les activités tous azimuts. En l'absence d'un traitement curatif conséquent, la vaccination devenait la seule alternative. Cependant, l'acquisition de ces vaccins ne va pas sans controverses ni débats agressifs. Ainsi, d'aucuns ont émis de sérieux doutes sur la rapidité de la découverte de ce « sésame » sanitaire, s'ils n'ont pas parié sur son inefficacité. Du coup, la méfiance vis-à-vis des vaccins s'est installée au sein de la population. D'autres se demandaient, encore, si la campagne de vaccination, annoncée au Congo, connaitrait un franc succès au regard de la diabolisation des vaccins. Heureusement que ces propos de négateurs, réfractaires aux avis scientifiques et aux mesures anti-Covid-19, n'ont eu de prise sur le mental d'une population désabusée, au demeurant.

Les autorités congolaises ont donc résolu de prendre la mesure de ce risque. C'est sans doute pour cette raison que le président de la République n'a pas hésité à se faire vacciner, le 25 mars dernier, avec lui ses collaborateurs et l'ensemble des membres du gouvernement. Les parlementaires, les militaires, les gendarmes et les policiers n'ont pas tardé à emboîter le pas. Depuis lors, plusieurs centres de vaccination ont été ouverts, notamment à Brazzaville : l'hôpital central des armées, la direction générale de la sécurité civile, le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, le centre intégré Marien-Ngouabi de Talangaï, l'hôpital de base de Makélékélé qui ne désemplissent pas.

Après Brazzaville, le Programme élargi de vaccination va s'atteler à ouvrir les centres de vaccination sur toute l'étendue du territoire, notamment à Pointe-Noire et dans les chefs-lieux des départements. Mais auparavant, les ateliers de formation sont organisés en vue de la vaccination massive des populations. De même, ce programme a mis en place - ce qui ne va pas sans difficultés - des structures de conservation des vaccins. En effet, ces vaccins se conservent dans des endroits particuliers, de très basses températures de l'ordre de moins zéro et même au-delà. Autant de défis à relever avant de commencer à vacciner tout le monde. Il est également à noter que toutes les opérations susmentionnées ont un coût financier, notamment l'intéressement des acteurs commis à la tâche de vacciner.

En tout état de cause et le moins que l'on puisse dire est que la majorité des Congolais connaissent l'importance de la vaccination. Pour le cas de covid-19, il est communément établi que le vaccin demeure, pour l'instant, le seul rempart. De fait, l'engouement observé dans les centres dédiés à la vaccination devrait interpeler les pouvoirs publics, afin qu'ils garantissent la pérennité des doses vaccinales. La moindre rupture du vaccin pourrait causer de désagréments et, finalement, réduire les chances d'atteindre les objectifs visés, de protéger les populations contre la covid-19 et panser les plaies laissées par le virus.

Valentin Oko

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