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COP26 - Les pays riches ont trahi les peuples vulnérables

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 18/11/2021 | Lire l'article original

Tel est le message de plusieurs représentants des ONG et de la société civile à la clôture du sommet de Glasgow, en Ecosse, qui aura duré deux semaines. Ils rendent le gouvernement britannique complice des États-Unis et de l'Union européenne pour bloquer le financement des pertes et dommages.

La COP 26 était censée être une « COP de crise », une bouée de sauvetage pour les millions de personnes vivant dans un état de crise permanent, perdant leur vie, leurs moyens de subsistance et leur logement à cause des impacts climatiques causés par les pays riches et polluants, expliquent les ONG. L'échec des pays riches comme les ÉtatsUnis, l'Union européenne et le Royaume-Uni à soutenir un mécanisme de financement des pertes et dommages est une trahison pour les millions de personnes souffrant de la crise climatique dans les pays en développement, poursuivent les ONG. « Les progrès incrémentiels ne suffisent pas. Ce dont nous avons besoin, ce sont des engagements concrets pour lutter contre l'urgence climatique. Cela comprend une élimination rapide de tous les combustibles fossiles grâce à une transition énergétique juste et des révisions des objectifs climatiques nationaux conformément à l'objectif 1.5C », soulignent les ONG. Les gouvernements britanniques ont insisté pour organiser cette COP en pleine pandémie, dans un contexte d'iniquité vaccinale. Ce qui était présenté comme la COP la plus inclusive s'est avéré être l'un des pourparlers les plus exclusifs de l'ONU sur le climat ces dernières années, poursuivent les ONG.

Les ONG parlent de restrictions de la participation significative de la société civile, de leur abandon par les dirigeants politiques à Glasgow. TEresa Anderson, coordinatrice des politiques climatiques, ActionAid International, considère le résultat de la COP 26 comme « une insulte aux millions de personnes dont la vie est déchirée par la crise climatique ». Des pays représentant la grande majorité de l'humanité ont plaidé pour un nouveau mécanisme de financement des pertes et dommages. « Mais les pays riches les plus responsables du réchauffement de notre monde – en particulier les États-Unis - se sont bouché les oreilles et ont fait sécher les plus touchés », a-t-elle déploré. Alors que Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International, s'est indignée qu' « il est amèrement décevant de voir les nombreuses failles dans l'accord COP26 qui se plient aux intérêts des entreprises de combustibles fossiles plutôt qu'à nos droits ». Pour Joseph Sikulu, directeur général du Pacifique, 350.org, « la COP26 a été considérée comme la COP la plus exclusive de tous les temps ». TasneemEssop, directeur exécutif, Climate Action Network,cite « la décision d'aujourd'hui de la COP26 comme une trahison claire des millions de personnes souffrant de la crise climatique ». Alors que « Glasgow était censé être un tournant dans la lutte contre la crise climatique.

Malheureusement, les pays développés, historiquement responsables de ce dérèglement climatique, ont encore une fois échappé à leur responsabilité et n'ont pas fait preuve de courage de quoi mettre enfin le monde sur une trajectoire de réchauffement conforme aux 1,5° C. Ils n'ont pas su prendre des décisions à la hauteur de l'urgence climatique et alignées sur les attentes des plus vulnérables. Les conclusions de cette COP 26 ne changeront pas la vie des communautés africaines qui vivent quotidiennement avec les impacts du changement climatique, alors qu'elles exhortent à rendre disponibles et accessibles les financements climat, dont les 100 milliards de dollars, et à augmenter les financements pour l'adaptation afin de renforcer la résilience des communautés dans les pays les plus vulnérables », s'est offusquée Aissatou Diouf, coordinatrice Node, CAN Afrique de l'ouest et du centre.

Noël Ndong

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