Selon le bilan présenté la semaine dernière au ministre de la Santé, le CHU Mère-Enfant de la Fondation Jeanne Ebori de Libreville, qui a effectué plus de 53 000 consultations en 2021, rencontre néanmoins quelques difficultés majeures en termes d'appareils.

On l'a récemment appris, le CHU Mère-Enfant de la Fondation Jeanne Ebori à Libreville devrait rendre accessible aux ménages la procréation médicalement assistée (PMA) avant la fin du premier trimestre de cette année 2022. Une nouvelle annonce qui rappelle les deux précédentes de 2019 et 2020.

Il n'en demeure pas moins que pour les autorités, classée en catégorie 3, cette structure hospitalière est une des références du pays. Elle a notamment réalisé 53 000 consultations en 2021. Seulement, d'une capacité de 174 lits, le CHU Mère-Enfant fait face à quelques difficultés d'ordre technique, y compris pour des services jugés plus sensibles que d'autres. Des difficultés que son directeur général n'a pas niées au cours de la réunion du 21 janvier dernier avec le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

« Nous avons besoin d'augmenter l'équipement du bloc opératoire pour pouvoir assurer la qualité, et nous avons notre scanner qui est en panne depuis six mois et qu'il faut renouveler« , a informé Pr Jean François Meye.

Si le gouvernement dit apprécier la qualité de gestion de la structure, il estime toutefois qu'un contrat de performance doit être signé avec les différents services pour corriger quelques manquements observés. Pour leur part, les responsables de l'hôpital espèrent que les carences portées à l'attention des autorités trouveront solution au plus vite.

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