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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6311 - Novembre 2016 - pages 582-586

photo_auteur La nécrolyse épidermique toxique en milieu hospitalier camerounaisnote

Auteurs : P. Owono Etoundi, C. Danwang, R. Bengono Bengono, A. Afane Ela, J. Ze Minkande - Cameroun


Résumé

Objectif : Le but de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de la nécrolyse épidermique toxique à l’Hôpital Central de Yaoundé, et d’identifier les médicaments incriminés dans la survenue de cette maladie.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive réalisée dans le service de réanimation de l’Hôpital Central de Yaoundé, portant sur 64 cas de nécrolyse épidermique toxique, diagnostiqués entre le 1er octobre 2005 et le 30 septembre 2015.
Résultats : La prévalence de la nécrolyse épidermique toxique a été estimée à 2% des patients hospitalisés. Il y avait une prédominance féminine (sex-ratio de 1 : 1,6 en faveur des femmes). L’âge moyen des patients était 32,7 ± 22 ans avec une prédominance des jeunes âgés de 20 à 40 ans (75%). Le syndrome de Lyell était le plus fréquent (62%), suivi de la forme intermédiaire (25%) et du syndrome de Stevens-Johnson (13%). Et dans 67,2% des cas, cette maladie survenait chez des patients infectés par le VIH. L’évolution a été marquée par un taux de mortalité de 56,3%, tous présentant le syndrome de Lyell. Parmi les médicaments incriminés, le Sulfaméthoxazole-Triméthoprime était en tête (56,2%), suivi par la Sulfadoxine-Pyriméthamine (18,7%) et la Névirapine (11%). Chez 8 patients (12,5%), aucun médicament n’a été formellement mis en cause.
Conclusion : La nécrolyse épidermique toxique est fréquemment rencontrée et diagnostiquée. Elle est causée par des médicaments reconnus allergisants et inducteurs de toxidermie. L’usage de ces médicaments devrait faire pondérer le bénéfice thérapeutique attendu par le risque encouru.

Summary
The toxic epidermal necrolysis in Cameroonian hospital

Objective: The purpose of this study was to describe the epidemiological, clinical and evolutive aspects of toxic epidermal necrolysis in the Central Hospital of Yaounde, and identify the offending drugs in the occurrence of this disease.
Patients and methods: This was a retrospective and descriptive study in the intensive care unit of the Yaoundé Central Hospital, on 64 cases of toxic epidermal necrolysis diagnosed between October 1st 2005 and September 30th 2015.
Results: The prevalence of toxic epidermal necrolysis has been estimated at 2% of hospitalized patients. There had a female predominance (sex ratio 1 :1.6 for women). The average age of patients was 32.7 ± 22 years with a predominance of young people aged 20-40 years (75%). Lyell syndrome was the most common (62%), followed by the intermediate form (25%) and Stevens-Johnson syndrome (13 %). And in 67.2% of cases, this disease occurs in patients infected with the HIV. The evolution was marked by a death rate of 56.3 %, all presented Lyell syndrome. Among the offending drugs, Sulfamethoxazole-Trimethoprim was in the lead (56.2%), followed by Sulfadoxine-Pyrimethamin (18.7%) and Nevirapine (11%). In 8 patients (12.5 %), no drug has been formally highlighted.
Conclusion: Toxic epidermal necrolysis is frequently encountered and diagnosed. It’s caused by drugs known allergenic and inducers of toxidermia. The use of these drugs should weigh the therapeutic benefit expected by the risk.

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