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Sidwaya | Burkina Faso | 04/03/2014 | Lire l'article original
La nouvelle trouvaille des chercheurs du domaine sanitaire est un projet de recherche à même de déterminer si les Agents de santé communautaires (ASC) peuvent contribuer à accroître l’accès des femmes enceintes au traitement préventif du paludisme. Il s’agira de mettre en œuvre un dépistage systématique et le traitement à base communautaire du paludisme chez les femmes enceintes. Financé par l’Union européenne à hauteur de trois millions d’euros, ledit projet sera exécuté simultanément, au Bénin, au Burkina et en Gambie, pendant trois ans. Ainsi, les équipes chargées de mener la recherche se sont rencontrées, le 27 février 2014, à Ouagadougou, pour examiner le projet et identifier les changements nécessaires à opérer, au cas où les résultats à atteindre devraient être vulgarisés à l’échelle nationale. Et cela d’autant plus qu’en Afrique subsaharienne, plus de trente millions de femmes résidant dans des zones d’endémie palustre tombent enceintes, chaque année. Il en résulte dix mille (10 000) décès maternels et deux cent mille (200 000) décès d’enfants, chaque année.
La représentante de l’OMS au Burkina, Djamila Cabral, a souligné que dix pays dont le Burkina Faso continuent de supporter 70% du fardeau de la maladie. Elle a expliqué que dans un tel contexte, l’OMS recommande des stratégies et interventions efficaces incluant le diagnostic, le traitement précoce des cas, la prévention par l’utilisation des moustiquaires imprégnées, la pulvérisation intra domiciliaire et le traitement préventif intermittent chez les femmes et les enfants. Elle a affirmé que l’OMS et ses partenaires restent disponibles pour apporter l’appui nécessaire durant la mise en œuvre de l’étude et pour appuyer l’utilisation des résultats qui constituent des évidences pour améliorer les politiques et pratiques sanitaires.
Le représentant du Ministère de la santé, Amédée Prosper Guiguemdé, s’est réjoui à l’idée que ces résultats permettront d’orienter les pays pour une meilleure gestion du paludisme en Afrique et au Burkina, en particulier. Il a soutenu que le Burkina Faso, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme, s’est fixé comme ambition de réduire de 50% la morbidité et la mortalité liées au paludisme. Il déplore cependant, le manque d’interventions efficaces dans les zones périphériques et enclavées ; ce qui laisse certains services de base hors de portée des populations .Il a alors, indiqué que le projet de recherche COSMIC vise à développer une intervention à moindre coût qui aura un impact immédiat sur le paludisme.
Aimée Florentine KABORE
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