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L'express de Madagascar | Madagascar | 22/02/2006 | Lire l'article original
L’hystérie grandit face à la menace du chikungunya.
L’émoi soulevé par la mort d’un enfant de cinq ans
à Trou-d’Eau-Douce en est l’illustration. En fait, son test
de chikungunya s’est avéré négatif et l’autopsie
a démontré qu’il était mort d’une pneumonie.
Devant cette peur collective, le ministre de la Santé, Satish Faugoo,
a commencé à descendre sur le terrain pour une campagne d’explication.
Cette tournée a démarré lundi à Triolet et se poursuit
aujourd’hui à Mahébourg.
Les récentes averses n’arrangent en rien la situation. Les mesures
préventives doivent s’intensifier, insistent les autorités.
Si les mesures préventives sont un des points forts des interventions,
le ministre Faugoo, rassure : “Il n’y a même pas un début
d’épidémie à Maurice. Il faut que 10 % de la population
soit malade pour que ce soit le cas. On est loin de cela, mais compte tenu des
risques, il nous faut être très vigilants.”
Toutefois, le nombre de cas a pratiquement doublé durant le week-end.
Vendredi, les autorités dénombraient 341 cas. Lundi, dans des
milieux proches du ministère de la Santé, on nous disait que la
barre de 600 personnes a été atteinte. Et un millier de personnes
présentent les symptômes de la maladie. A Trou-d’Eau-Douce,
il y a eu une trentaine de cas suspects pendant le week-end.
Grand nettoyage
Satish Faugoo insiste pour que la population se responsabilise : “Je
constate encore que trop de toits de maisons sont remplis d’eau stagnante,
trop de déchets traînent encore dans les cours. Et tant que nous
ne nettoyons pas les environs, la prolifération des moustiques se poursuivra.”
Par ailleurs, le ministère de la Santé distribue, depuis lundi,
un pamphlet sur la maladie. Il explique la transmission du chikungunya, ses
symptômes, les précautions à prendre…
En parallèle, les autorités continuent leur campagne de démoustication
avec la pulvérisation d’insecticide et l’enfumage. Les machines
additionnelles que le ministère a acquises arrivent sous peu. Il recherche
également du renfort au niveau du personnel pour effectuer ces exercices.
Une réunion lundi, présidée par le vice-Premier ministre,
Rashid Beebeejaun, a fait le point sur les mesures préventives. Le bureau
du Premier ministre a déjà pris contact avec le commissaire de
police, Ramanooj Gopalsingh, pour obtenir l’appui de la Special Mobile
Force (SMF) sur le terrain.
Plusieurs centaines d’éléments de la SMF seront appelés
à sillonner le pays pour répandre des insecticides dans les lieux
à haut risque. Ils devront également nettoyer des terrains en
friche et abandonnés avec l’aide des employés de la Santé
et des collectivités locales.
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