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Sidwaya | Burkina Faso | 07/01/2006 | Lire l'article original
La filariose lymphatique, plus connu sous le nom «d’éléphantiasis» est une maladie parasitaire souvent cause d’invalidité. Elle se transmet d’une personne à une autre par les moustiques, en l’occurrence l’anophèle, le même moustique qui transmet le paludisme
La maladie se manifeste sous trois formes : les formes asymptomatiques (pas de manifestations cliniques extérieures très visibles), les manifestations aiguës (gonflement, chaleur, rougeur, fièvre, frissons, maux de tête et sensation de faiblesses) ; enfin les manifestations chroniques (gonflement du pied, du bras, du sein). Au Burkina Faso, le taux de prévalence de la maladie se situe entre 1 et 80% et oscille entre 51 et 60% dans la région sanitaire du Centre. Ce qui a valu l’adoption d’un programme national de lutte contre la filariose lymphatique en 2001. Avec la présente campagne de traitement de masse pour son élimination, il s’agira de pouvoir toucher plus de dix (10) millions de personnes avec plus de 42 millions de médicaments à distribuer.
L’un des moyens de lutte contre la maladie est la prise, une fois l’an, de deux médicaments (l’Albendazole et l’Ivermectine), médicaments gratuitement distribués. Le second moyen est la prise en charge des personnes affectées par des mesures d’hygiène simples qui permettent de réduire la fréquence et la gravité des crises de l’éléphantiasis. Une démonstration de bain de membre affecté a été faite devant l’assistance, suivi d’une remise de kits de bain (seau, bassine, savon) à certains affectés. Un autre moyen de lutte contre la filariose lymphatique est l’utilisation des moustiquaires imprégnées.
A l’issue des discours de lancement du traitement de masse, les autorités présentes à la cérémonie se sont administrées les médicaments requis pour lutter contre la filariose (l’Albendazole et l’Ivermectine) et inviter tout le monde à faire comme eux.
Ismaël BICABA
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