Counselling VIH/Sida au Congo Brazzaville. Enquête C.A.P. auprès des médecins du CHU de Brazzaville

Auteurs : A.M. MOUANGA, R.P. NZOUNZA, M. DIAFOUKA, M.F. PURUEHNCE, O. SYLLA, T. TUAN, M. GENTILLINI - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 197-202

Résumé

Une enquête transversale de type C.A.P. (connaissances, attitudes, pratiques) vis à vis du counselling VIH-SIDA a été menée de mai à juin 2002 auprès de 158 médecins évoluant au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville.
L’analyse des données obtenues a donné les résultats suivants :

• • 43 % des médecins effectuent le test VIH-SIDA sans information préalable du patient,
• • 62 % des médecins n’informent pas le patient après réalisation du test,
• • 32 % des médecins informent la famille à l’insu du patient,
• • 15 % des médecins ne donnent aucune information lorsqu’un couple est discordant,
• • 56 % des médecins ont des difficultés à notifier les résultats de la sérologie au patient,
• • 76 % des médecins n’ont jamais effectué eux-mêmes le dépistage.
• • Ces résultats sont discutés et mis en rapport avec la persistance d’une séroprévalence élevée évaluée à 7,8 %.

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L’inventaire somatique de Bradfort : test de discrimination de l’anxiété et de dépression masquée chez les personnes vivant avec le VIH (P.V.V.) à Kinshasa - RD Congo

Auteurs : M. LELO, M.M. MAMPUNZA, M. N’SITU A., J. IPARA, M. KASWA - Congo-Kinshasa
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 203-206

Résumé

Cette étude démontre que contrairement à la classification clinique de l’O.M.S. sur le SIDA (Stade I), les personnes vivant avec le VIH (PVV), informées de leur statut sérologique, ne sont pas réellement asymptomatiques. En effet, elles souffrent de l’anxiété et de la dépression (masquée, somatoforme), susceptibles d’influer négativement sur la qualité de leur vie et de précipiter la survenue de la maladie SIDA. Elles devraient plutôt bénéficier d’une prise en charge psychosociale précoce.

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Aspects cliniques et diagnostiques des péricardites chroniques constrictives à Libreville - Gabon

Auteurs : S. MBAMENDAME, F. ONDO N’DONG, M. NDONG ASSAPI, J.B. M’BOUROU, M. MELLA M’BOUMBA, N. ROUSSELOT - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 207-210

Résumé

Les péricardites chroniques constrictives présentent des aspects cliniques et diagnostiques, liés à la rareté de l'affection et à l'absence de spécificité des signes cliniques et para cliniques. Cette étude a pour but de mettre en lumière ces différents aspects, à propos de 18 cas opérés dans le service de Chirurgie Thoracique Vasculaire et Viscérale de la Fondation Jeanne Ebori, de 1986 à 1999. Elle concerne 14 hommes et 4 femmes, âgés en moyenne de 36 ans, qui ont bénéficié d'une péricardectomie partielle dans 17 cas, et d'une péricardectomie sub-totale dans 1 cas. Les signes cliniques étaient dominés par la dyspnée (61,1 %) et les signes d'insuffisance cardiaque. Sur le plan para clinique, l'imagerie a retrouvé essentiellement une cardiomégalie (88,8%), des troubles de la repolarisation (50 %), et un épanchement péricardique (66,6 %). Sur le plan étiologique, la tuberculose était à l'origine chez 7 patients, et une infection par le VIH était présente dans 2 cas. Dans 50 % des cas, l'examen histologique ne retrouve que des lésions d'inflammation aiguë ou chronique non spécifique, apportant ainsi très peu au diagnostic.
Il ressort de cette étude que le cathétérisme cardiaque serait d'un apport appréciable pour affirmer la constriction, ce qui est important pour la prise de décision thérapeutique .Enfin, une prévention rigoureuse de la tuberculose et du VIH permettrait de réduire la fréquence de cette affection.

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Signes avant-coureurs et astuces en obstétrique

Auteurs : J. KAZADI-BUANGA - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 211-212

Résumé

L’obstétrique est une discipline exigeante. La gestante en bonne santé ne peut pas comprendre que la grossesse se termine mal pour son enfant et, encore moins, la famille trouve intolérable qu’un accident survienne chez la femme en bonne santé à l’issue d’un accouchement d’une grossesse sans histoires. Dans les grossesses à risques, la surveillance est habituellement renforcée pour ne pas méconnaître l’imminence d’une situation de gravité, il en va tout autrement des grossesses normales à bas risque où le sens clinique doit cependant rester en éveil. Je livre ci-après quelques « signes avant-coureurs et astuces » glanés par-ci par-là au gré des lectures, ils ne relèvent pas de la «médecine basée sur les évidences» (E.B.M. des Anglo-Saxons) et ne sont pas à ce jour ni informatisables ni quantifiables.

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Les tumeurs sellaires et des régions supra et parasellaires : aspects diagnostiques et thérapeutiques. A propos de 17 cas à l’Hôpital National de Niamey - Niger

Auteurs : S. SANOUSSI, A. KELANI, A. DJIBO, E. ADEHOSI, IDI MIJINYAWA - Niger
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 213-219

Résumé

Objectif : En tenant compte des moyens neuroradiologiques limités définir une approche diagnostique et thérapeutique pour les tumeurs des tumeurs sellaires, supra et parasellaires.
Méthode : Une étude prospective est réalisée à l’hôpital national de Niamey du mois d’août 1999 au mois d’avril 2003. Sont inclus tous les patients présentant des signes cliniques optochiasmatiques et/ou endocriniens associés ou non à une hypertension intracrânienne. Sont réalisés, un bilan visuel, des radiographies de la selle turcique, une ventriculographie, un bilan hormonal hypophysaire et dans des certains cas un scanner cérébral. Pour les adénomes hypophysaires un traitement médical est systématiquement mis en route.
Les troubles visuels (patients aveugles ou entrain de le devenir) ont conduit à réaliser ces interventions dans des conditions d’urgences.
La voie chirurgicale est trans-sylvienne associée parfois sous frontale.
Résultats : L’étude porte sur 17 patients dont 14 opérés. Il s’agit de 9 hommes et de 8 femmes. L’âge moyen est de 37 ans avec des extrêmes de 6 et 58 ans. Tous les patients ont bénéficiés de bilans visuel, hormonal et radiographique, la ventriculographie a été réalisée chez 60 % des patients et le scanner dans 40% des cas. 52.94 % des patients ont des adénomes hypophysaires, 5.8 % ont des kystes de la poche de Rathke, 12 % des crânio-pharyngiomes. On retrouve un kyste arachnoïdien (12 %), un méningiome (5.88 %), une mucocèle (5.88 %) et un adénocarcinome ethmoïdal (5.88 %).
Les résultats opératoires sur l’hypertension intracrânienne HIC, le syndrome endocrinien et le syndrome opto-chiasmatique ont été satisfaisants.
Conclusion : Un bilan neuroradiologique minimal basé sur des signes cliniques de localisation permet le diagnostic et le traitement des tumeurs des régions sellaires.

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Astrocytome mixte (grade II) chez un enfant de 5 ans

Auteurs : R. RANAIVOARISOA, L. RAVELOMANANA, H. RAJAONARISON, L. RANDRIAMBOLOLONA, M. JOSOA, H. RAOBIJAONA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 220-222

Résumé

L’astrocytome est la plus fréquente des tumeurs de la fosse postérieure de l’enfant.
Un garçon âgé de 5ans présente un syndrome cérébelleux associé à un syndrome d’hypertension intracrânienne évoluant depuis quelques mois. Le scanner cérébral permet de découvrir une masse tumorale dans la fosse postérieure du crâne associée à une dilatation des cavités ventriculaires. Une intervention neurochirurgicale est décidée et c’est l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire qui a apporté le diagnostic d’un astrocytome mixte grade II. L’enfant est décédé 3 mois après l’intervention dans un tableau de méningite.
Seul l’examen histologique permet de préciser avec certitude la nature des tumeurs de la fosse postérieure. Le pronostic de l’astrocytome est variable, et dépend de la qualité de l’exérèse chirurgicale.

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Etude des pathologies naso-sinusiennes prises en charge en consultation de pathologies professionnelles du CHU de Yopougon de septembre 1989 à mai 2002

Auteurs : A.F. TCHICAYA, B.Y. YEBOUE-KOUAME, J.S. BONNY, S.B. WOGNIN, Y.M. KOUASSI - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 223-227

Résumé

La pratique de la médecine du travail dans les pays en développement demeure encore méconnue. Cela rend difficile et inappropriée, la prise en charge des pathologies rencontrées en milieu professionnel dont les maladies rhino-sinusiennes.

But et type d’étude : Cette étude rétrospective, portant sur les dossiers de consultation de pathologies professionnelles reçues au CHU de Yopougon de septembre 1989 à mai 2002, avait pour objectifs d’évaluer la fréquence des rhino-sinusites en milieu professionnel, de décrire les étiologies, d’énoncer les principes de prévention les mieux adaptés.
Méthodologie : L’étude a été effectuée à partir de l’exploitation des dossiers de consultation de pathologies professionnelles reçues de septembre 1989 à mai 2002 au CHU de Yopougon.
Résultats : Sur 131 dossiers de pathologies professionnelles examinés, 18 concernaient les affections ORL, (1 4%). Sur ces 18 dossiers de pathologies ORL, 10 traitaient d’affections rhino-sinusiennes (7 %). Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la rhinite ou la rhinorrhée (40%). Les examens complémentaires les plus demandés étaient l’EFR (60 %) le patch-test (50 %), la radiographie des sinus dans 20% des cas. Quatre patients ont bénéficié d’une proposition de mutation de poste et quatre dossiers ont été classés sans suite. Les principaux secteurs d’activité incriminés étaient dominés par l’industrie textile.
Commentaire : Les rhino-sinusites apparaissaient en moyenne plus tardivement (38,7 ans) que les cas rapportés par la littérature (27 ans). L’asthme était la pathologie associée qui dissimulait souvent les rhino-sinusites. Ces rhino-sinusites sont par conséquent sous estimées et mal explorées.
Recommandation : Non reconnues en maladies professionnelles indemnisables et donc non réparées, les rhino-sinusites doivent faire l’objet d’une prévention rigoureuse et efficace comportant à la fois l’hygiène industrielle, le volet technique collectif et individuel et la prévention médicale.

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Pratique oto-rhino-laryngologique en Afrique Sub-saharienne : cas du Mali. A propos d’une expérience de 28 mois dans une province

Auteurs : M. KEITA, K. DAO, A. AG MOHAMED - Mali
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 228-232

Résumé

Ce travail rapporte les résultats d’une étude transversale menée de septembre 1997 à décembre 1999 avec pour but d’étudier l’activité hospitalière ORL à Ségou dans une unité d’ouverture récente.
Pendant la période d’étude, l’activité ORL a représenté 12 % du total général des consultations dudit hôpital. Le service a plutôt été fréquenté par des personnes jeunes, (moins de 31 ans, environ 70 %) sans profession pour le tiers des cas et résidant essentiellement à Ségou ville.
Le recrutement otologique avec 55 % des cas a prédominé. Les pathologies rhino sinusiennes étaient également significativement représentées (27 %).Le recrutement cervical a été très faible (2,6 %). Les contraintes dans la prise en charge ont été marquées par l’inexistence sur place d’explorations complémentaires essentielles à la bonne marche d’une activité ORL. Les activités chirurgicales pendant la période d’étude malgré l’existence d’indications avérées ont été très faibles.

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Les hémopéritoines gynécologiques. A propos de 341 cas colligés au CHU de Brazzaville

Auteurs : S.F. BUAMBO-BAMANGA, A.L. GNEKOUMOU, P. OYERE-MOKE, J.R. EKOUNDZOLA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 233-237

Résumé

Objectif : A la lumière de 341 cas d’hémopéritoine d’origine gynécologique colligés au CHU de Brazzaville en 24 mois, les auteurs déterminent la fréquence, précisent les modalités thérapeutiques chirurgicales, évaluent la morbidité et la mortalité y découlant et enfin proposent quelques mesures préventives.
Méthodes et malades : C’est une étude rétrospective, allant du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2002, soit 24 mois, portant sur les patientes admises dans un tableau d’hémopéritoine d’origine gynécologique.
Résultats : Les résultats suivants sont rapportés :

• • La fréquence globale des hémopéritoines d’origine gynécologique est de 17,7 % dont 15,6% sont dus aux grossesses extra-utérines,
• • Les patientes étaient jeunes : 66,5 % entre 21-30 ans. La moyenne d’âge est de 24,7 ans avec des extrêmes allant de 14 à 40 ans,
• • Plus de la moitié de nos patientes (56,3 %) proviennent des cabinets médicaux et hôpitaux périphériques,
• • Le cri du Douglas (89,4 %) et la défense abdominale (83,3 %) sont les signes les plus rencontrés à l’examen clinique,
• • La culdocentèse a été l’examen paraclinique le plus utilisé et positive dans 96,5 %,
• La chirurgie a été le plus souvent radicale pour la GEU (99,7 %), résection cunéiforme (92,3 %) pour le kyste hémorragique de l’ovaire et l’hystérroraphie (75 %) pour les perforations utérines dues aux manœuvres abortives,
• • Les suites opératoires ont été satisfaisantes dans 88,9 % des cas,
• • Le pronostic post-opératoire est sévère dans 10 cas soit 2,9 % de décès dont les causes principales sont le choc hypovolémique et infectieux.

Conclusion : Pour réduire cette mortalité, l’accent doit être mis sur le diagnostic précoce des hémopéritoines et leur prise en charge thérapeutique immédiate et complète.

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Un incidentalome surrénalien révèle une néoplasie endocrinienne multiple

Auteurs : M. CHAPELLIER, A. ANKOTCHE, J. ABODKO, A. RASANDRATANA, M. MARRE - France
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 238-240

Résumé

L’exploration d’un incidentalome surrénalien permet de découvrir une néoplasie endocrinienne multiple. L’existence d’un contexte familial de néoplasie endocrinienne multiple nécessite une surveillance annuelle des apparentés de premier degré car de la précocité du diagnostic dépend l’évolution à long terme.

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Les lésions mésentériques post-traumatiques

Auteurs : M. RASOLOHEIMAMPIONONIAINA, B. RAZAFINDRATSITA-RAZAFINTSALAMA, F.A.S. RAKOTONOELY, J.M. RANDRIAMIARANA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 241-242

Résumé

Les lésions mésentériques sont potentiellement fatales de par l’abondant hémopéritoine qu’elles occasionnent. Nous rapportons 3 cas enregistrés dans le service de réanimation chirurgicale. Il s’agit de patients de sexe masculin, 37,3 ± 10,5 ans, victimes de choc direct par coup de volant (2 cas, 66,6 %) et de plaie pénétrante abdominale par arme blanche (1 cas, 33,4 %). Ils sont admis à l’hôpital 2,0 ± 2,1 heures après l’accident. Cliniquement, les patients présentent des signes de choc. La ponction lavage péritonéale (PLP) est positive dans tous les cas. L’intervention chirurgicale est réalisée 6,7 ± 2,7 h après leur admission. Elle a duré 3,5 ± 1,1 h. L’issue est fatale chez 1 patient (33,4 %) ayant présenté : plusieurs plaies des feuillets mésentériques, 5000,0 ml d’hémopéritoine, une rupture du petit épiploon, et une dépéritonisation du colon. La nécessité de la ponction lavage péritonéale est commentée. L’indication d’autres techniques d’exploration est discutée.

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Polyendocrinopathie auto-immune : quand une insuffisance surrénalienne aiguë permet d’en faire le diagnostic

Auteurs : A. DECAUDIN, A. ANKOTCHE, J. ABODO, A. RASANDRATANA, M. MARRE - France
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 243-246

Résumé

La polyendocrinopathie auto-immune est une affection dont le diagnostic est souvent méconnu. La découverte d’une insuffisance surrénalienne et d’une hypothyroïdie auto-immune chez un patient amène à rechercher d’autres endocrinopathies auto-immunes et de poser le diagnostic de poly-endocrinopathie auto-immune. L’insuffisance surrénalienne n’est pas nécessaire au diagnostic d’une polyendocrinopathie, par contre, l’association diabète type 1 ou 2 et hypothyroïdie auto-immune doit faire rechercher aux praticiens hospitaliers d’autres endocrinopathies leur permettant de poser le diagnostic de polyendocrinopathie auto-immune.

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Une observation de plasmocytome solitaire du fémur proximal

Auteurs : H.J.C. RAZAFIMAHANDRY, H.N. RAKOTO-RATSIMBA, A. RAKOTONINA, R. RAZAKANDRETSA, A.L RAMIANDRASOA, R. RANDRIANJAFISAMINDRAKOTROKA, G. RAKOTOZAFY - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 247-250

Résumé

Le plasmocytome solitaire de l’extrémité supérieure du fémur est une lésion rare notamment chez un sujet jeune. Dans cette étude, les auteurs rapportent un cas inhabituel pour en soulever les aspects diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs. Cette observation a permis d’illustrer la réalité de cette localisation à travers ce premier cas malgache, d’autant plus observé chez un sujet jeune, diagnostiqué 10 mois après le début présumé de la maladie. Seul l’examen anatomo-pathologique a permis de poser le diagnostic, les signes radiologiques étant peu spécifiques et les examens biologiques normaux. A part une radiothérapie et une chimiothérapie complémentaires, la chirurgie constitue la base du traitement chez notre patient, au vu de l’envahissement des parties molles par des formations osseuses. L’évolution après un recul de 9 mois après l’intervention est favorable, marquée par l’absence de récidive locale et de progression en myélome multiple qui peut émailler l’évolution à long terme.

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Méningites purulentes et complications neuro-chirurgicales chez l’enfant à Abidjan

Auteurs : M. OREGA, S. EHOLIE, N. BONI, A. KONAN, L. KOFFI ADONIS - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5204 - Avril 2005 - pages 251-252

Résumé

Les auteurs rapportent 19 cas pédiatriques de complications neurochirurgicales secondaires à des méningites purulentes. L’âge moyen était de 6 mois avec un sex-ratio de 3. L’augmentation du périmètre crânien, les troubles de la conscience et l’hypersomnie étaient les signes annonciateurs de complications. L’hydrocéphalie était la complication majeure. Aucun décès n’a été constaté mais on déplore de nombreux perdus de vue.

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