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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Les sténoses de l’urètre masculin à Bangui (RCA) : approche épidémiologique à partir de 69 dossiers colligés au service d’urologie de l’hôpital de l’Amitié
J. NDEMANGA KAMOUNE, A. DOUI DOUMGBA, E. KHALTAN, N. MAMADOU NALI - Centrafrique - pages 645-650
Auteurs : J. NDEMANGA KAMOUNE, A. DOUI DOUMGBA, E. KHALTAN, N. MAMADOU NALI - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 645-650
La sténose de l'urètre masculin pose de sérieux problèmes de prise en charge dans les pays en voie de développement.
Le but de cette étude est de présenter les difficultés de la prise en charge de cette affection dans notre service.
L'étude est rétrospective sur une période de six ans (1996 à 2002) incluant les sujets du sexe masculin présentant une sténose urétrale diagnostiquée au service d'urologie de l'hôpital de l'Amitié de Bangui. Il s'agit d'une analyse de données des registres hospitaliers, des comptes rendus opératoires.
Sur 2732 malades hospitalisés pendant la période, 227 présentaient un rétrécissement urétral soit une prévalence de 8,3 %. Seulement 69 dossiers étaient retenus pour la présente étude.
L'âge moyen des patients est de 49 ans (extrêmes : 10 et 80 ans) avec une prédominance des sujets de 40 à 60 ans (43,5 %).
Plus de la moitié des patients (57,9 %) avaient un niveau de vie bas. La rétention aiguë d'urine était la principale complication et retrouvée chez un patient sur deux. L'étiologie présumée des rétrécissements est l'infection sexuellement transmissible (85,5 %). Dans 73,9% des cas (51 malades), le rétrécissement était localisé au niveau de l'urètre antérieur. Il était souvent unique chez plus de la moitié des patients (59,4 %).Le traitement de première intention est le calibrage urétral au béniquet. Il a été réalisé dans 71% des cas mais est comme palliatif. L'urétroplastie est réalisée dans une proportion de 20,3 % avec de bons résultats dans 50% des cas.
Les sténoses urétrales surviennent après une longue période d'évolution et pour la plupart à l'issue d'une infection sexuellement transmissible. La prise en charge doit être préventive par la sensibilisation et le traitement correct des infections sexuellement transmissibles. L'amélioration du plateau technique du service permettra la prise en charge adéquate des ces affections.
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Etude comparative sur les connaissances, les attitudes et les pratiques en rapport avec le VIH/Sida auprès des femmes enceintes dans les districts sanitaires urbain de Bè et rural de Kloto (Togo)
E.D. SALLAH, Y.E. APALOO, K.P WONEGOU, A. AMOUZOU - Congo-Kinshasa - pages 651-656
Auteurs : E.D. SALLAH, Y.E. APALOO, K.P WONEGOU, A. AMOUZOU - Congo-Kinshasa
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 651-656
550 femmes enceintes âgées de 16 à 46 ans suivies en prénatal dans deux districts sanitaires dont l'un (Bè) est situé en milieu urbain et l'autre (Kloto) en milieu rural, ont été soumises à un questionnaire sur le VIH/sida. L'objectif de l'étude était de savoir s'il existait une différence concernant les connaissances, les attitudes et les comportements de ces femmes selon leurs milieux face à la problématique du VIH/sida.
L'échantillon composé de 290 femmes enceintes du district sanitaire de Bè et de 260 du district sanitaire de Kloto a un niveau comparable en termes de connaissances relatives au VIH/sida notamment les modes de transmission et les situations à risque. Les attitudes en rapport avec la stigmatisation, le sida en milieu conjugal et le rôle des media dans la communication sur le VIH/sida sont différentes selon les sites même si cette différence est due au hasard.
Concernant les comportements à risque spécifiques pour les femmes et ceux de leurs maris, les femmes enquêtées du district sanitaire rural (Kloto) sont plus nombreuses (76 %) a avoir eu des relations sexuelles non protégées avant le mariage contre 65 % des femmes du district sanitaire urbain (Bè). Toujours dans le Kloto, nombreuses sont les femmes interrogées (53 %) à déclarer que leurs maris ont des comportements à risque (infidélité, la non utilisation des préservatifs lorsqu'ils sont en déplacement, le multi partenariat sexuel …) contre 36 % des femmes du district sanitaire de Bè. Les comportements à risque semblent être plus importants en milieu rural par rapport au milieu urbain.
Les connaissances sur le VIH/sida sont presque identiques dans les deux milieux (urbain et rural) de l'étude. Cependant, les attitudes de rejet et les comportements à risque semblent plus répandus dans le milieu rural par rapport au milieu urbain. Il est peut être temps qu'il y ait un renforcement de la communication en faveur de l'acceptation des personnes infectées et sur les comportements à risque vers les milieux ruraux.
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Chirurgie des tumeurs intra-crâniennes et orbitaires au Mali : réflexion sur une étude préliminaire
A.V. HERNANDEZ, M. KEITA, A. DIALLO, SY TOURE, S. YENA, AA TOURE, A. AG MOHAMED - Mali - pages 657-661
Chirurgie des tumeurs intra-crâniennes et orbitaires au Mali : réflexion sur une étude préliminaire Auteurs : A.V. HERNANDEZ, M. KEITA, A. DIALLO, SY TOURE, S. YENA, AA TOURE, A. AG MOHAMED - Mali
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 657-661
But de l'étude : rapporter les résultats de la prise en charge neurochirurgicale des tumeurs intracrânienne et orbitaire au Mali.
Patients et méthode : il s'agissait à travers une étude transversale de colliger tous les patients opérés entre septembre 2002 et mai 2004 pour tumeurs intracrânienne et orbitaire en milieu neurochirurgical à l'hôpital Gabriel Touré de Bamako.
Résultats : douze patients avaient été colligés avec une légère prédominance masculine (7/12) et plus souvent des adultes dans la tranche de vie active (7/12).Les types histologiques retrouvés étaient assez divers avec dans un tiers des cas le méningiome de grand volume. Les variétés malignes étaient essentiellement représentées par le rhabdomyosarcome et le glioblastome multiforme. Les tumeurs orbitaires avaient représenté un quart des cas dominées par la mucocèle géante des sinus frontaux.
La prise en charge a toujours été chirurgicale avec des suites favorable dans l'ensemble (8/12) et la mortalité n'était cependant pas négligeable (4/12) mais presque toujours liée au stade avancé de la maladie au moment du diagnostic et la malignité.
Conclusion : l'essor de l'activité neurochirurgicale sera une réalité au Mali et l'acquisition de plus en plus pointue des techniques d'imagerie diagnostique (existence de la TDM) et d'anesthésiologie sont des signes encourageants.
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Problèmatique des tuberculoses extra-pulmonaires en milieu hospitalier au Burkina Faso
A.Z. ZOUGBA, M. OUEDRAOGO, E. BIRBA, S.M OUEDRAOGO, G. OUEDRAOGO, G. BADOUM, H.P. GUIBLEWEOGO, A. SAWADOGO - Burkina Faso - pages 662-664
Auteurs : A.Z. ZOUGBA, M. OUEDRAOGO, E. BIRBA, S.M OUEDRAOGO, G. OUEDRAOGO, G. BADOUM, H.P. GUIBLEWEOGO, A. SAWADOGO - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 662-664
Dans les pays à forte prévalence de tuberculose, les données sur les tuberculoses extra pulmonaires (TEP) sont très souvent parcellaires, du fait de leur moindre importance épidémiologique par rapport à la tuberculose pulmonaire. Cependant, l'incidence des TEP est en constante augmentation dans la plupart des pays.
Objectif : Cette étude vise à préciser quelques caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives des TEP, tout en situant la place de l'infection à VIH dans un pays caractérisé par la modestie du plateau technique et l'indigence de sa population.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude prospective portant sur des patients recrutés entre le 1erseptembre 2000 et le 31 août 2001 au Centre Hospitalier Universitaire Sanon Souro de Bobo-Dioulasso, chez lesquels le diagnostic de TEP a été posé.
Chez chaque patient, des données cliniques et para cliniques ont été recueillies.
Résultats : Les TEP représentaient 47 % de l'ensemble des tuberculoses. Elles étaient essentiellement représentées par la tuberculose pleurale (40,9 %), la tuberculose multifocale (28,4 %), la tuberculose osseuse (12,5 %).
La symptomatologie clinique des TEP associées à l'infection à VIH reste la même que celle des TEP isolées ; avec toutefois une altération plus marquée de l'état général chez les patients co-infectés.
La mortalité reste élevée (17 décès sur 88 patients) et devrait interpeller sur la méconnaissance d'autres pathologies partageant le même masque clinique que la tuberculose.
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Point sur la prise en charge des fistules uro-génitales au CHU Souro Sanon de Bobo-Dioulasso : étude de 57 cas opérés en deux ans
T. KAMBOU, B. ZANGO, T. OUATTARA, B. DAO D. SANO - Burkina Faso - pages 665-673
Auteurs : T. KAMBOU, B. ZANGO, T. OUATTARA, B. DAO D. SANO - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 665-673
Objectif : Faire le bilan de la prise en charge des fistules urogénitales dans le service d'urologie du CHUSS de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).
Méthode : Etude descriptive, prospective portant sur 24 mois et incluant 57 patientes opérées de fistules urogénitales. Ces patientes étaient interrogées et examinées avant l'intervention ; elles étaient ensuite suivies au cours de leur hospitalisation et revues à un et trois mois. Une fiche de collecte de données était remplie par patiente à toutes les étapes. Ces données ont été saisies et analysées sur micro-ordinateur à l'aide du logiciel Epi info version 6.04.
Résultats : L'âge moyen de nos patientes était de 28,14 ans. Elles provenaient généralement du milieu rural. Le motif de consultation était la perte involontaire et permanente des urines par le vagin. L'orifice fistuleux souvent unique, était surtout de siège trigonal (40,40 %) ou uréthrocervical (24,6 %).
La voie d'abord la plus utilisée, était la voie basse transvaginale (61,4 %). Le procédé de cure utilisé était celui du dédoublement-suture avec ou sans apport d'un greffon pédiculé. Les suites opératoires ont été simples dans l'ensemble. Le taux de succès global était de 73,70% avec un recul minimum de trois mois. Un décès a été enregistré.
Conclusion : Grave problème de santé publique de par ces conséquences physiques et psychosociales, la fistule uro-génitale obstétricale reste encore assez fréquente au Burkina Faso, seul un programme ambitieux incluant le volet préventif, curatif et éducatif est à même de venir à bout de ce fléau.
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Prise en charge des ambiguïtés sexuelles à l’unité de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar
G. NGOM, I. FALL, A.A. SANKALE, I. KONATE, A.W. DIOUF, M. NDOYE - Sénégal - pages 675-681
Auteurs : G. NGOM, I. FALL, A.A. SANKALE, I. KONATE, A.W. DIOUF, M. NDOYE - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 675-681
Peu de travaux sont consacrés aux ambiguïtés sexuelles en Afrique et particulièrement au Sénégal.
Ceci nous a poussé à effectuer une étude rétrospective portant sur 24 dossiers où les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques ont été évoqués.
Ainsi, l'âge de l'enfant au moment du diagnostic de l'ambiguïté sexuelle était particulièrement élevé dans notre contexte : 5.09ans.
Le sexe déclaré dans les registres d'état civil était 17 fois un sexe féminin et 7 fois un sexe masculin.
Le diagnostic de l'ambiguïté sexuelle faisait appel à l'examen clinique et aux examens complémentaires. La particularité dans notre étude tenait au fait que les examens chers tels le dosage hormonal et le caryotype étaient peu utilisés (particularité nuancée depuis 3 ans par la collaboration avec l'Institut Pasteur de Dakar) alors que ceux à portée des malades tels la génitographie et l'échographie étaient plus usités.
Par ailleurs, du fait de l'insuffisance des moyens diagnostiques. La quasi-totalité des patients a bénéficié d'une biopsie gonadique en vue d'un examen histologique qui permettait de préciser l'identité sexuelle des gonades prélevées.
Le choix du sexe définitif' dépendait de l'anatomie des organes génitaux externes et des possibilités chirurgicales.
Ainsi donc le sexe féminin était assigné à 21 enfants et le sexe masculin à un seul enfant.
En tenant compte de ce choix. Nous avons envisagé une génitoplastie féminisante chez 21 enfants et un abaissement testiculaire chez l'enfant de sexe masculin.
Les résultats morphologiques étaient bons hormis un cas de rétrécissement du vagin pour lequel une reprise chirurgicale était décidée.
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Résultats à moyen terme de la ponction-aspiration des kystes primaires du stroma irien
KV KOFFI, FX KOUASSI, K. SAFEDE, N. AKA, W. DACCACHE, L. OFFOU - Côte d'Ivoire - pages 682-686
Auteurs : KV KOFFI, FX KOUASSI, K. SAFEDE, N. AKA, W. DACCACHE, L. OFFOU - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 682-686
Les kystes primaires du stroma irien peuvent être congénitaux ou acquis et sont constitués d'éléments épithéliaux superficiels probablement inclus dans l'iris au cours de l'embryogenèse. Ils sont le plus souvent stables et peuvent même se collaber spontanément dans certains cas. Ailleurs, ils pourront être responsables d'inflammation intra oculaire, d'hypertonie aigue ou subaiguë et de baisse d'acuité visuelle posant le problème d'une prise en charge efficiente et durable. Nous avons réalisé au cours d'une étude prospective qui a duré soixante et six mois une prise en charge avec ponction-aspiration transcornéenne de quatorze kystes stromaux primaires chez quatorze patients. Aucune complication per opératoire n'est survenue et aucun cas d'endophtalmie post opératoire immédiate ou tardive n'a été constaté. Le suivi moyen par patient a été de trente mois au cours desquels nous n'avons observé aucune récidive. La ponction-aspiration constitue donc une bonne thérapeutique de première intention des kystes stromaux iriens symptomatiques.
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Mortalité maternelle au niveau d’une maternité de référence au Niger : étude prospective à propos de 104 cas
M. NAYAMA, A. DJIBO-KOBA, N. IDI, A. MARAFA, F.Z.DIALLO, A. TOURE, B. DJIBRILL, A. ILLA-SOULEY - Niger - pages 687-693
Mortalité maternelle au niveau d’une maternité de référence au Niger : étude prospective à propos de 104 cas Auteurs : M. NAYAMA, A. DJIBO-KOBA, N. IDI, A. MARAFA, F.Z.DIALLO, A. TOURE, B. DJIBRILL, A. ILLA-SOULEY - Niger
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 687-693
Objectifs : Cette étude se propose d'évaluer la fréquence de la mortalité maternelle à la maternité Issaka Gazoby de Niamey du 1er août 1999 au 28 février 2001, d'identifier les causes et les facteurs contribuant à ces décès aux fins d'une prévention en améliorant la prise en charge.
Méthodologie : Il s'agit d'une étude prospective à propos de 104 cas de décès enregistrés durant la période correspondante au niveau de cette maternité de référence. Elle repose sur le recueil des informations à partir d'un questionnaire rempli suivant la technique de l'autopsie verbale.
Résultats : Le taux de la mortalité maternelle est de 3063 pour 100.000NV. Les facteurs de risque étaient : la femme jeune, la primipare et la grande multipare, les sans profession et les analphabètes. La prise en charge a été systématique sans pour autant écarter l'issue fatale à cause du retard dans le diagnostic et l'évacuation des patientes. Les causes obstétricales directes (84,6 %) à l'origine des décès des patientes étaient dominées par l'hémorragie (29,8 %) les infections (23,1 %), les complications hypertensives (19,2 %).
Conclusion : Ce taux dramatique de la mortalité maternelle nous interpelle tous. Sa réduction significative est possible si tous les acteurs du système de santé agissent en synergie, avec compétence et motivation.
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Les drépanocytoses majeures dans le service de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire Sourou Sanon de Bobo-Dioulasso
E.W.C. NACOULMA, P. BONKOUNGOU, DEMBELELE, D. YE, L. KAM - Burkina Faso - pages 694-698
Auteurs : E.W.C. NACOULMA, P. BONKOUNGOU, DEMBELELE, D. YE, L. KAM - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 694-698
Dans le but d'étudier la morbidité et la mortalité drépanocytaire en milieu hospitalier pédiatrique, nous avons mené au sein du service de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire Sourou Sanon de Bobo Dioulasso, une étude rétrospective descriptive, allant du 1erjanvier 1997 au 31 décembre 2002.
La fréquence hospitalière a été de 0,33 % avec 55 % de cas de drépanocytoses homozygotes SS. La tranche d'âge de 6 à 10 ans représentait la classe modale, avec 45,7% des cas. Le délai moyen de consultation a été de 8 jours, plus long chez les patients homozygotes SS et chez ceux qui avaient recours à la tradithérapie.
La crise vaso-occlusive a été retenue comme diagnostic de sortie dans 66,3 % des cas, suivie par la crise hémolytique 16,3 % des cas.
25 % de nos patients ont présenté des complications et les plus fréquentes étaient infectieuses. Le taux de létalité était de 8,7 % avec des décès liés à l'anémie aiguë dans 62,5 % des cas principalement chez les drépanocytaires SS dans la tranche d'âge de 0 à 5 ans. Ces résultats montrent la nécessité d'un programme national de lutte contre la drépanocytose, incluant les activités préventives et curatives.
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Leucostase pulmonaire au cours d’une leucémie myéloïde chronique de l’enfant : à propos d’un cas à Yaoundé
M.T. ABENA OBAMA, H.D. MBASSI AWA, D. KEDY MANGAMBA, P.A. ATANGANA, E. MANEFFO, D. MBANYA, J. MBEDE - Cameroun - pages 699-703
Auteurs : M.T. ABENA OBAMA, H.D. MBASSI AWA, D. KEDY MANGAMBA, P.A. ATANGANA, E. MANEFFO, D. MBANYA, J. MBEDE - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 699-703
La leucostase pulmonaire, rare au cours des leucémies, est une urgence oncologique et un facteur de mauvais pronostic car potentiellement mortelle par insuffisance respiratoire en cas de prise en charge inadéquate. Nous rapportons un cas de leucémie myéloïde chronique (LMC) chez une fillette de 9 ans qui s'est révélée par une insuffisance respiratoire. Les trouvailles hématologiques étaient caractéristiques d'une LMC. La radiographie du thorax montrait des infiltrats alvéolo-interstitiels diffus aux deux champs pulmonaires. La détresse respiratoire s'est péjorée, emportant la patiente au 3e jour d'hospitalisation, avant que des examens complémentaires ou traitement spécifiques ne soient réalisés. La survenue d'une détresse respiratoire chez un patient porteur de leucémie doit faire suspecter la possibilité de leucostase pulmonaire, et impose la mise en route d'un bilan pré thérapeutique et une cytoréduction en urgence.
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Les aspects radiographiques des séquelles de la tuberculose pulmonaire
K. N’DRI, A.C AKE, I. KONATE, A. KONAN, AS CHIEDI, CB ABBY BLES - Côte d'Ivoire - pages 704-708
Auteurs : K. N’DRI, A.C AKE, I. KONATE, A. KONAN, AS CHIEDI, CB ABBY BLES - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5312 - Décembre 2006 - pages 704-708
But : Décrire les aspects radiographiques des séquelles de la tuberculose pulmonaire après traitement antituberculeux.
Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée de janvier 2000 à décembre 2001 au centre antituberculeux d'Adjamé (Abidjan - Côte d'Ivoire).
Résultats : Sur 3265 dossiers effectivement analysés, 653 ont fait l'objet d'une relecture des clichés radiographiques. L'âge moyen des sujets étaient de 31 ans, les extrêmes 1 an et 77 ans. Une prédominance masculine (56,67%) a été observée. Les anomalies radiographiques observées avant le traitement étaient dominées par le syndrome alvéolaire 50,23 %, les cavernes 30,78 % et les syndromes mixtes alvéolo-interstitiels 29,10 %. Ces lésions étaient associées de façon variable et bilatérale dans 51 % des cas (334 patients).
Les séquelles observées après traitement étaient représentées par les syndromes interstitiels (63,75 %), les cavités résiduelles (27,57 %), les syndromes mixtes alvéolo-interstitiels (13,63 %) et les fibroses pulmonaires (12,86 %).
Conclusion : Les séquelles sont fréquentes au cours de la tuberculose pulmonaire traitée. La radiographie pulmonaire constitue un moyen simple de dépistage et de surveillance des lésions.
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