L’absence d’un registre national des cardiopathies congénitales est un vide à combler en Algérie.
Les cardiopathies congénitales, présentes dès la naissance, représentent un véritable défi pour le système de santé algérien. Pour le Pr Abdelmalek Bouzid, médecin-spécialiste en chirurgie cardio-vasculaire à l’EHS Mohamed Abderrahmani de Bir Mourad Raïs, l’un des problèmes majeurs auquel fait face le pays est l’absence de données précises sur la prévalence des pathologies congénitales.

Appels à la création du registre national des cardiopathies congénitales

Rencontré en marge des travaux de la 3e édition du séminaire international sur le cœur de l’enfant placé sous le thème « la prise en charge de la tétralogie de Fallot », organisé par la Fondation Ibni et l’Association Adam d’aide au malade, le Pr Bouzid déplore l’absence de registre national sur ces pathologies qui empêche de connaître la véritable étendue du problème.

Un tel registre permettrait de dresser un état des lieux exact des patients affectés, de la fréquence des pathologies et des différentes formes de cardiopathies et les résultats des prises en charge médicales, chirurgicales ou effectuées à l’étranger. Depuis plusieurs années, des appels ont été lancés pour la création de ce registre. « Mais cela nécessite l’implication de tous les acteurs du domaine des secteurs public et privé », fait-il savoir.

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