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GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 28/07/2008 | Lire l'article original
Les services de santé ont entrepris une très vaste campagne de sensibilisation en direction des communautés. « Mieux vaut prévenir que guérir », c’est le fondement même du concept de « médecin sans blouse », lancé récemment par le Chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade. Il vise à promouvoir la sensibilisation des communautés sur les pathologies courantes au lieu d’attendre qu’elles s’installent chez la personne pour ensuite songer aux soins adéquats généralement très onéreux.
A Sédhiou, les agents des structures de santé en ont fait sien pour aller vers les populations, les informer et sensibiliser sur les comportements civiques et sanitaires à adopter aux fins de prévenir des maladies graves comme le paludisme, pourtant banalisé dans certains milieux tout comme les pathologies hydriques telles que le choléra.
« A l’instar des autres villes du Sénégal, nous avons entrepris une campagne de sensibilisation des communautés ; il s’agit effectivement de leur montrer qu’il ne sert à rien d’attendre d’être malade pour se rendre au niveau des structures de santé alors qu’il est possible de l’éviter par des comportements du genre assainissement du milieu, se rapprocher des établissements de santé à temps, se laver les mais avant de manger ou de boire, éviter les comportements à risque en matière de sexe et pour les femmes en état de grossesse de suivre régulièrement de consultations prénatales (CPN) », note le docteur Kalidou Konté, médecin chef du district sanitaire de Sédhiou.
Et de poursuivre : « Nous avons démarré ces activités cette semaine et nous comptons poursuivre la campagne pendant au moins toute la saison pluvieuse. Nous avons le sentiment que cette stratégie sera bien concluante en atteste l’adhésion des populations, à travers des séances d’animation publiques dans les quartiers populaires de la ville et dans les villages ».
Même optimisme de la part des membres du comité de santé qui, par la voix de Mactar Biaye, rassure que « le concept est novateur et porteur de résultats eu égard à l’approche participative de proximité. En fait, il n’est pas que l’apanage des seuls agents de santé, c’est toute la communauté qui doit se sentir impliquer dans le circuit : les femmes, les jeunes des mouvements associatifs, les groupements de promotion féminine entre autres ».
Au nom des femmes, Ara Daffé la présidente du comité de santé du centre de santé de Sédhiou promet des succès probants de l’initiative dans le moyen terme.
Signalons que ce même dispositif de prévention est déployé en milieu rural ou l’accès aux soins de santé primaires demeure une véritable gageure par endroit.
Dans le même temps, une mesure de la tutelle instruite la baisse des médicaments génériques pour les rendre plus accessibles à tous et en temps réel.
Par Moussa Dramé
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