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Revue de presse de santé tropicale

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Lutte contre la maladie : des résultats probants

L'essor | Mali | 02/02/2010 | Lire l'article original

Elle intègre les priorités gouvernementales et figure en bonne place dans le Projet de développement économique et social. Les multiples efforts accomplis dans le domaine de la gratuité, notamment, celle de la césarienne à but thérapeutique pour toutes les parturientes ont donné de bons résultats. Les soins contre le paludisme pour les enfants de la tranche d’âge 0 à 5 ans et les femmes enceintes ne creusent plus les bourses des parents. Ces initiatives ont débouché sur des programmes et des stratégies de lutte contre la maladie. Les indicateurs enregistrés dans notre pays sont porteurs d’espoir, mais requièrent des efforts pour maintenir les acquis. Dans certains domaines, l’État s’est engagé dans l’élaboration ou l’adoption de textes législatifs réglementaires. A ce propos, le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré a noté que les textes sur la recherche biomédicale sur l’être humain, la politique nationale de transfusion sanguine, la lutte contre le cancer ont été adoptés en 2009.

L’État consacre plus de 200 à 300 millions de Fcfa pour soulager les malades cancéreux dans le cadre de l’application de la politique nationale de lutte contre le cancer. Dans le domaine de la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles des actions sont bien engagées. Ces deux dernières décennies, des actions ont été engagées dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. A l’échelle africaine, les Premières dames d’Afrique de l’ouest et du centre sont en première ligne de ce noble combat. Elles ont pris l’engagement lors de leur forum à Bamako en 2001 de s’investir auprès de leurs époux Chefs d’État pour réduire considérablement la mortalité maternelle et néonatale à travers un plan d’action dénommé "vision 201". Cette initiative vise à réduire considérablement les décès maternels et néonatals. Il est inadmissible vu les progrès de la médecine qu’une femme meure en donnant la vie. Dans la lutte contre la mortalité maternelle, une décision politique, salutaire dans son essence, accorde la gratuité de la césarienne. La réduction de la mortalité maternelle et infantile passe aussi par la maîtrise de la fécondité. La planification familiale (PF) est une alternative heureuse à ce niveau. Sur la question, le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré a rappelé la necessité de repositionner. "C’est ensemble que nous sommes engagés dans le repositionnement de la PF" a-t-il commenté.

gratuité des soins. Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, une endémie majeure dans les pays du continent africain, des efforts sont faits. Ils ont abouti à des résultats positifs. Les enfants de moins de 0 à 5 ans et les femmes enceintes bénéficient de la gratuité des soins. Il s’agit de la combinaison thérapeutique à base d’artémisinine (CTA) pour les premiers et de la sulfadoxine péryméthamine (SP) pour les parturientes, en termes de prévention contre le phénomène. Dans ce registre, Oumar Ibrahima Touré a précisé que son département continuera à renforcer le choix fait par le président de la République Amadou Toumani Touré (ATT), d’assurer l’accès gratuit des CTA et particulièrement la forme orale pour les enfants de moins de 5 ans. La lutte contre la tuberculose a connu une grande avancée. Dans ce domaine, le Programme national de lutte contre la tuberculose porte des efforts sur le dépistage, le traitement et la prévention contre cette maladie. Les premiers responsables du département de la Santé ont informé les populations que notre pays a enregistré en 2009 plus de 5000 nouveaux cas de tuberculose. Dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida, qui couplé à la tuberculose forme un redoutable couple, les actions engagées par l’État ont abouti à des résultats probants. Notre pays occupe aujourd’hui le 3è rang des pays africains ayant mis le plus grand nombre de patients sous antirétroviraux (ARV) après le Botswana et la Namibie.

Aujourd’hui 25. 542 personnes sont initiées aux ARV dans les différents sites de prise en charge. Pour ce qui est de l’éradication du ver de Guinée. Le président de la République, lui même impulse ce combat depuis des années. Sous son égide, le département de la Santé, à travers le Programme national de lutte contre la dracunculose, s’emploie à circonscrire ce fléau. Les efforts accomplis sont porteurs d’espoir. L’éradication est possible. Les statistiques sont révélatrices des efforts de réduction. De 417 cas notifiés en 2008, on est passé à 186 cas en 2009 grâce aux actions de prévention et de prise en charge des personnes atteintes de la maladie. Mais en dépit de ces résultats encourageants, la vigilance doit être de mise pour briser la chaîne de transmission. Pour ce qui concerne la lèpre, le seuil d’élimination de cette maladie est aujourd’hui atteint. Même si la maladie est sous contrôle, il existe encore, à en croire des spécialistes, quelques poches.

Dans le domaine de la vaccination, notre pays a enregistré de meilleurs résultats. L’organi-sation mondiale de la santé a fait de l’éradication de cette maladie une priorité. En octobre dernier, en Namibie un document national de certification d’éradication de cette redoutable maladie a été défendu, avec brio, devant la Commission régionale africaine de certification d’éradication de la poliomyélite. Il faut préciser qu’un pays peut présenter sa candidature à la certification de la poliomyélite après avoir brisé la chaîne de transmission pendant au moins trois ans. Il doit aussi posséder une bonne couverture vaccinale et un système de surveillance épidémiologique performant. Notre pays a fait beaucoup d’efforts dans la lutte contre la cécité, notamment, dans le cadre de la prise en charge gratuite de la chirurgie de la cataracte (Opération Milagro), des schistosomiases, des géohelminthiases et de la filariose lymphatique. Il y a une détermination des autorités politiques à mettre un accent particulier sur la lutte contre les maladies et toutes les préoccupations de santé publique.

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