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L'essor | Mali | 14/04/2010 | Lire l'article original
La cérémonie d’ouverture de la rencontre présidée par le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, s’est déroulée lundi en présence des représentants de Roll back malaria (RBM) ou Initiative pour faire reculer le paludisme, James Banda, et de l’Organisation ouest-africaine pour la santé (OAS), Ibnou Dème. Étaient aussi présents la représentante résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane et nombre d’invités de marque. Le paludisme est une endémie majeure en Afrique et un véritable problème de santé publique dans cette partie du monde où il constitue un fréquent motif de consultation dans les structures de santé. Au regard de la charge de morbidité et de mortalité liée au fléau, les pays africains doivent accomplir de gros efforts pour inverser la tendance, c’est-à-dire circonscrire les conséquences de cette endémie. Les pays endémiques de la région Afrique ont décidé de s’inscrire dans la vision globale de la réduction du paludisme.
Dans notre pays, la lutte contre le paludisme intègre les préoccupations essentielles du gouvernement. Il s’agit en d’autres termes de booster les efforts de renforcement des interventions en matière de politique nationale de lutte contre le paludisme. La rencontre de Bamako crée un cadre de concertation et d’échange sur les différents aspects de la lutte contre cette maladie et les acquis des programmes entre les acteurs clés et les partenaires. Elle s’attachera aussi à évaluer les performances et les stratégies destinées à mieux contrôler la maladie dans nos pays. Les pouvoirs publics sont engagés dans la lutte contre le paludisme. Cet engagement, a expliqué le ministre de la Santé, a été renouvelé lors des deux sommets des chefs d’État et de gouvernement à Abuja en 2000 sur l’initiative RBM et en mai 2006 sur le paludisme, le sida et la tuberculose.
Oumar Ibrahima Touré a expliqué que notre plan stratégique 2007-2011 s’inspire de la politique nationale de santé et des stratégies mondiales de lutte antipaludique, basées sur le développement d’interventions en terme de prévention, de prise en charge, de renforcement des compétences et de suivi. Des communications ont été faites sur les programmes des pays africains et d’autres aspects de la lutte contre le paludisme. Le point de la mise en œuvre de la résolution sur le paludisme par les ministres de la Santé de la CEDEAO et des décisions du conseil d’administration de RBM, a également été fait. James Banda a souligné l’importance de mettre en synergie les actions des intervenants dans la lutte contre le paludisme et des partenaires. Le partenariat est essentiel dans l’atteinte des objectifs de réduction des cas, a-t-il insisté. Le Dr Ibnou Deme s’est, lui, félicité des bons résultats enregistrés dans nos différents pays avant de témoigner de sa satisfaction pour l’expansion du partenariat. Il a confirmé l’engagement de son organisation à contrôler la maladie dans la sous-région. « Nous avons toutes les raisons de penser que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs », a estimé, le Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane. La représentante de l’OMS a donné l’assurance que son organisation est à l’écoute des programmes. La rencontre de concertation et d’échange des programmes de lutte contre le paludisme et partenaires, prendra fin vendredi.
par Bréhima Doumbia
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