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L'essor | Mali | 17/05/2010 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, a pris part à cette session. Il était accompagné de responsables de structures relevant du département de la Santé : Klénon Traoré (directeur du Programme national de lutte contre le paludisme), Mamadou Namory Traoré (directeur national de la Santé), Salif Samaké (directeur de la Cellule de planification et de statistique), Mountaga Bouaré (conseiller technique). Mme Christine Sow de l’Unicef et Mme Claudia Vondrasek du projet « les voix du Mali », le RBM local étaient aussi du voyage. Le président du conseil d’administration du programme, le ministre zambien de la Santé, Kpembwa Simbao, a invité l’ensemble des membres du conseil à mener un plaidoyer autour du financement des activités de lutte contre le paludisme auprès des partenaires et institutions.
Et au-delà des ministres, l’implication des chefs d’Etat serait la bienvenue en des temps où les budgets du Fonds mondial de lutte contre cette maladie et ceux des autres partenaires sont en baisse. Le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, en sa qualité de membre du conseil d’administration au compte de l’Afrique de l’ouest, a plaidé pour une approche sous-régionale dans la lutte contre le paludisme. Cette démarche qui avait déjà été évoquée l’année dernière au 17è conseil d’administration s’est manifestée par la Déclaration de Yamoussoukro. Elle s’est aussi concrétisée par une réunion organisée en avril dernier à Bamako, sur la feuille de route des pays de la CEDEAO en faveur de la couverture universelle. Rappelant qu’aucun pays pris séparément ne peut gagner le combat, Oumar Ibrahima Touré a parlé de l’initiative de l’OMVS qui a mis à la disposition du Mali, du Sénégal, de la Guinée et de la Mauritanie plus de 3 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides.
Il s’est aussi réjoui du fonctionnement dynamique du réseau RBM en Afrique de l’ouest, qui a permis d’apporter aux pays membres une assistance technique pour les négociations avec le Fonds mondial, et de revoir les programmes et plans stratégiques. Le ministre de la Santé a signalé un gap de financement pour les différentes activités programmées, notamment l’acquisition de moustiquaires imprégnées. A ce niveau, une augmentation des budgets alloués est nécessaire. Notre pays, par exemple, a besoin de 7,5 millions de moustiquaires imprégnées pour une campagne de masse prévue en fin 2010. Au cours de la session, le directeur exécutif du RBM, le Pr Awa Marie Coll-Seck, a annoncé que le Maroc venait d’être certifié comme pays libéré du paludisme par l’Organisation mondiale de la santé.
I. SANGHO (Ministère de la Santé)
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