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Gabonews | Gabon | 13/06/2010 | Lire l'article original
Depuis deux ans, le jeune Rael Nguema a effet subi 22 opérations pour un coût total de 6 millions de francs cfa, entièrement pris en charge par l’hôpital.
Présenté comme un succès dans la prise en charge des malades de l’ulcère de buruli, l’exemple du jeune Nguema est, cependant, représentatif des difficultés du monde médical à trouver un type de traitement et un plan de lutte uniformes.
L’Ulcère de buruli ou Mycobacterium ulcerans est une maladie tropicale qui, jusqu’en 2008 était mal diagnostiquée par les médecins. Au Gabon, cette pathologie est endémique dans la zone des lacs. Bénéficiant désormais d’un programme national de lutte, dirigé par le médecin chirurgien Bayonne Manou, l’UB sort progressivement de l’anonymat et est inscrit dans le plan de la recherche médicale de l’hôpital Albert Schweitzer.
Le 5 juin dernier, les responsables de cette unité de recherches évoquaient une expérimentation de traitement en cours dans leurs laboratoires.
Les études les plus récentes concernant l’UB datent seulement des années 60. Le Comté de Buruli (aujourd'hui le district de Nakasongola) en Ouganda, demeure, à ce jour, le principal réservoir de la maladie. Mais une rapide expansion sera observée dans les années 1980 dans de nombreuses régions d’Afrique, obligeant l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à agir à partir de 1998.
C’est seulement en 2004 qu’une éclaircie sera perceptible, tenant compte de sa progression géographique, des graves conséquences et des connaissances limitées de la maladie. L’Assemblée mondiale de la Santé adoptera une résolution pour améliorer la surveillance et la lutte, ainsi que l’accélération des recherches, afin de mettre au point de meilleurs outils de lutte.
Si le cas au Gabon est notifié, circonscrit dans les lacs de Lambaréné ; d’autres
foyers sont observés au Cameroun, au Congo, au Togo, au Soudan et en Ouganda.
Néanmoins, les progrès sont perceptibles dans la mise au point d'outils de diagnostic,
la compréhension des modalités de la transmission, en vue de mieux lutter contre
l’ulcère de buruli (UB).
GN/PC/IZ/VN/CMB/10
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