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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 06/07/2010 | Lire l'article original
Financé sur fonds propres du gouvernement pour un coût global (équipement et travaux de réhabilitation) de 3,3 milliards de Fcfa, cet hôpital qui jadis abritait l'ex-Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) s'intègre dans le plan national de développement sanitaire initié par le gouvernement, pour alléger les souffrances des populations tout en les rapprochant des centres de santé.
« Grâce à cet investissement, le gouvernement offre aux populations de Brazzaville en général, de Makélékélé et Bacongo en particulier, un hôpital moderne », a précisé le délégué général aux grands travaux, Jean-Jacques Bouya.
Trois bâtiments abriteront les services de médecine générale, le bloc opératoire, la gynécologie obstétrique, le bloc d'accouchement, la néonatologie, la radiologie, des salles d'hospitalisation et le laboratoire d'analyses biomédicales.
Doté d'une capacité d'accueil de 100 lits d'hospitalisation dont 57 sont déjà fonctionnels, l'hôpital de Mpissa dont les travaux ont été exécutés par les entreprises chinoises, CSN Construct et Beijing Construction pour le bâtiment, et par l'entreprise d'EMS pour la fourniture et l'installation des équipements technico-médicaux, entend renforcer ses capacités opérationnelles.
Dans ce contexte, il est prévu, pour complément, l'installation d'une morgue, la construction d'un bâtiment spécifique pour la pharmacie, et des logements d'astreinte pour le personnel encadrant.
« Avec sa capacité d'hospitalisation de 100 lits et l'existence de différents services, l'hôpital de Bacongo vient non seulement renforcer la couverture sanitaire, mais surtout augmenter la capacité hospitalière de Brazzaville tout en contribuant à la réduction du flot des patients référés vers le centre hospitalier et universitaire », a indiqué le ministre de la Santé et de la population, Georges Moyen.
Lieu par excellence de l'expression de la solidarité, de l'humanité, où l'homme donne ce qu'il a de meilleur, en se mettant au service de l'autre pour faire reculer la souffrance, cet hôpital devra employer 220 personnes. S'adressant aux agents de santé, Georges Moyen a rappelé que la réputation d'une formation sanitaire dépend de la qualité des prestations des soins qu'elle offre. « Je souhaite que les agents de santé changent de logiciel mental pour offrir des services quotidiens toujours plus performants. Car, c'est la vie de l'homme qui est au cœur de la problématique sanitaire », a-t-il souligné.
En effet, plaçant le secteur de la santé au cœur de son action, le gouvernement qui entend faire du Congo, à l'instar des autres pays, une destination médicale, a institué la gratuité des traitements du paludisme chez les enfants de zéro à 15 ans et chez les femmes enceintes. Cette gratuité concerne également le traitement anti rétroviral et le bilan biologique des personnes vivant avec le Vih. Tout ceci en vue de contribuer à l'infléchissement des tendances actuelles des indicateurs sanitaires, dans la perspective de l'atteinte des Objectifs du millénaire dans le domaine de la santé.
Guy-Gervais Kitina
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