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L'essor | Mali | 02/07/2010 | Lire l'article original
Il abrite en son sein un centre régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a formé et forme toujours des étudiants maliens et étrangers sur la transmission du paludisme par le moustique. Beaucoup d’autres pays viennent étudier l’expérience malienne, s’est félicité Mamadou Coulibaly. Le centre de recherche et de formation sur le paludisme de la FMPOS traite le volet du sida, du paludisme et de la tuberculose. Il possède 7 à 8 laboratoires chargés de faire des investigations, de la création des moustiques génétiquement modifiés. Ces moustiques OGM contribuent et aident le centre à lutter contre le paludisme a-t-il révélé. Le chef de l’Unité génomique a expliqué le processus de capture des moustiques. C’est une équipe de 6 spécialistes qui est envoyée sur le terrain pour capturer des moustiques. Ramenés aux laboratoires, ces insectes sont divisés en deux groupes : les vivants et morts. Les moustiques vivants servent à établir et identifier l’espèce, sélectionner les insecticides pour les interventions contre le paludisme sur le terrain, faire les tests de résistance de la population et avoir une colonie de moustiques pour d’autres expériences. Les moustiques morts permettent de faire le test et des expériences sur l’acide désoxyribonucléique (ADN) et d’établir le statut d’infection des moustiques. Il existe 400 espèces de mâles et de femelles d’anophèles, a indiqué le chef de l’Unité génomique. Parmi elles, seule une soixantaine transmet la maladie du paludisme à l’homme. Parlant du processus de transmission, Mamadou Coulibaly a expliqué que c’est l’anophèle femelle qui transmet le paludisme. En piquant la victime, elle se nourrit de sang qui lui permet de pondre des œufs. Quand elle pique une personne malade elle ingère les différents stades de parasites, dont le stade infectant (Gametocytes). Ces gametocytes se développent chez le moustique. Au bout de 12 jours, les parasites se retrouvent au niveau des glandes salivaires de l’insecte. Ce stade est appelé "Sporozoite". Quand cette femelle pique une personne saine, elle transfère le sporozoite ou le paludisme.
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