← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Gabonews | Gabon | 21/09/2010 | Lire l'article original
La cérémonie d’ouverture de cette réunion a été présidée par le Pr. Ondobo Andzé Gervais, Directeur de la Lutte contre la Maladie (DLM) au Ministère de la Santé Publique du Cameroun, représentant le Ministre empêché dans son allocution, qui a rappelé le contexte de l’apparition de l’épidémie actuelle du choléra et la situation actuelle sans oublier les risques pour les pays voisins.
« La volonté politique et programmatique pour la lutte contre ce redoutable fléau est réelle au Cameroun, mais en dépit de ces efforts et des moyens déjà mobilisés pour la riposte, l’épidémie persiste et continue son expansion géographique. C’est ainsi qu’une équipe mixte (Ministère de la santé et partenaires) se trouve, pour l’heure, sur le terrain pour des recherches opérationnelles, en vue de déterminer les causes/facteurs favorisant cette persistance de l’épidémie » a-t-il affirmé.
Actions communes et transfrontalières
L’orateur a souligné qu’il y a, toutefois, « nécessité de compléter cet élan par des actions communes et transfrontalières pour plus d’efficacité ».
Pr. Ondobo Andzé Gervais, a ensuite fait part de la situation du choléra au Tchad voisin et mis un accent sur la menace de la propagation de cette épidémie dans les autres pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale.
Il a terminé son propos en adressant des vifs remerciements à l’endroit de l’OCEAC pour l’initiative de l’organisation de ladite réunion, dont les grands axes de réflexions concernent : Le renforcement de la surveillance épidémiologique ; le renforcement des capacités des ressources humaines ; la coordination sous régionale et la mobilisation des ressources.
Le représentant du Tchad , quant a lui, a axé son intervention sur l’historique de l’épidémie du choléra dans le pays la situation actuelle, la répartition géographique, les différentes actions de riposte entreprises, dont le plan d’action de prévention et de lutte contre l’épidémie de choléra dans les 11 Délégations Sanitaires à risques, les leçons tirées et les perspectives.
On retiendra de cette présentation que le choléra, au Tchad , a débuté dans les régions ouest du pays, le 12 juin 2010 au Mayo-Kebbi Est et, le 13 juillet, au Lac. A la 37ème semaine on compte 1219 cas pour 67 décès, soit une létalité de 5,4 pour cent.
Les questions concernant les stratégies spécifiques mises en place pour les sites d’épidémie à répétition; le niveau de collaboration avec les autres structures ; le degré des actions communautaires ; le coût modeste des lignes budgétaires du plan d’action et l’absence de gap à présenter aux partenaires pour le financement ont fait l’objet de débat, suite à la présentation.
Aucun cas n’a été notifie au Gabon
Il a été retenu la nécessité de réaliser des recherches opérationnelles approfondies sur ces épidémies à répétition ; ainsi les résultats aideront, aux mieux, à la riposte.
Pour sa part, le Représentant du Gabon s’est focalisé sur la présentation du pays, l’organisation du système de santé et l’organisation du système de surveillance épidémiologique incluant la collecte des données.
Il a ensuite présenté la situation du choléra au cours des années 2008, 2009 et à la 36ème semaine de 2010, où aucun cas n’a été notifié.
Il a toutefois souligné que le Gabon reste vulnérable à l’épidémie, au regard de l’importance des échanges internationaux avec le pays, des problèmes d’eau et d’assainissement, de la faible sensibilité du système de surveillance et de la modicité des ressources alloués aux activités de riposte.
GN/DAN/RA/10
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux