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L'essor | Mali | 09/02/2011 | Lire l'article original
La rencontre a enregistré la présence de la Reine de Belgique et de nombreuses personnalités du royaume. Notre pays était représenté par le Dr. Moustapha Touré, gynécologue, médecin chef du Centre de référence de la Commune IV du District de Bamako, Mme Diallo Kadidiatou, présidente du GAMS-Belgique. Ainsi, le panel constitué de personnalités et d’experts de divers horizons a dressé un état des lieux de l’excision dans le monde, des conséquences sur la santé des femmes et des instruments juridiques existants. Selon les estimations de l’OMS, il existe dans le monde plus de 130 millions de femmes et fillettes victimes de mutilations génitales. Tous les ans, 3 millions de fillettes viennent grossir ce nombre. En Belgique, une étude commanditée par le SPF Santé publique a recensé plus de 6.260 femmes excisées et 1.975 fillettes à risque sur le territoire belge. Les mutilations génitales sont dénoncées par de nombreuses conventions internationales. La Belgique à l’instar de la plupart des pays européens dispose d’une loi spécifique incriminant la pratique des mutilations génitales féminines depuis 2001. Le Dr. Moustapha Touré a exposé le contexte malien de l’excision et ses conséquences sur les Maliennes. Diapositives à l’appui, il a montré les dommages de la pratique sur la santé des femmes tout en soulignant l’importance du Programme national de lutte contre l’excision au Mali dont l’engagement a incité des agents socio-sanitaires à s’engager pour l’abandon de la pratique de l’excision. « Le rôle de ce programme est d’informer les populations et surtout les femmes sur les méfaits de cette pratique dans le dessein de réduire à terme le nombre de fillettes mutilées. Des campagnes de sensibilisation sont régulièrement menées dans les médias. L’éducation est sans aucun doute le moyen le plus efficace pour éradiquer cette pratique. Les statistiques montrent que la proportion de jeunes filles mutilées est nettement inférieure lorsque les mères ont un bon niveau d’éducation », a noté le médecin. La rencontre a pris fin par un défilé de mode africain suivi de la présentation au Théâtre Molière d’une pièce de théâtre intitulée : « La Chose ». Dans ce drame, la troupe du GAMS-Belgique traite de l’excision et du mariage forcé. La pièce de théâtre a été suivie d’un débat avec les experts du Mali et du Sénégal.
Assan Coulibaly
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