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Cancer du côlon : L’alimentation est l’un des facteurs de risques

Mutations | Cameroun | 05/10/2006 | Lire l'article original

Une bonne hygiène de vie permet d’éviter cette maladie dont la chirurgie est le seul mode de traitement. Mme Onana devra vivre avec un organe en moins pour le restant de ses jours. Elle a subi une intervention chirurgicale le week-end dernier à l’hôpital central de Yaoundé. Une opération qui a entraîné l’ablation de son anus. Selon le chirurgien qui l’a opérée, elle souffrait de tumeurs qui ont attaqué l’anus et se sont répandues dans le côlon.

Le chef de service de chirurgie cancérologique de l’hôpital central de Yaoundé, le Dr Roger Tchamfong, a alors créé, selon les pratiques d’usage, un anus artificiel au niveau du flanc gauche de Mme Onana. C’est désormais par cette voie que cette dame devra évacuer ses défécations. " A la place du gros intestin, on place une poche artificielle qui recueille tous les déchets. Ceux-ci sont évacués par l’anus artificiel ", explique le Dr Roger Tchamfong, qui indique par ailleurs que c’est la solution extrême dans le traitement du cancer du côlon.

Ce chirurgien opère en moyenne 20 patients par an, selon ses déclarations. Pour la plupart, ils sont déjà à un stade avancé qui nécessite simplement l’ablation du côlon et de l’anus. Le cancer du côlon, indique-t-il, est le plus fréquent des cancers et nécessite un dépistage précoce, puisque plus de la moitié des personnes atteintes en décèdent. Il se caractérise par un développement anarchique des cellules qui dépassent le cadre du côlon et vont coloniser d’autres tissus. " La tumeur se présente sous forme d’une masse bourgeonnante et frétillante. Elle saigne beaucoup ", précise Dr Roger Tchamfong.

Plusieurs facteurs peuvent déclencher le cancer du côlon, de l’avis des spécialistes. L’âge, l’alimentation, l’hygiène de vie, l’exposition à l’amiante et l’hérédité. " A partir de 50 ans, l’on est exposé au cancer du côlon. Deux cas sur trois sont des hommes. Si un membre de la famille a souffert ou souffre d’un cancer, il y a de fortes chances que le gène cancérigène soit transmis aux autres ", indique le Dr Roger Tchamfong.

Traitement

Les malades présentent généralement un état de fatigue anormale (asthénie) suivie d’anémie. Le patient souffre également de troubles digestifs : constipation ou diarrhée ou les deux à la fois. Il a du sang dans les selles. Il est également maigre, malgré une alimentation équilibrée. Mme Onana, par exemple, ressentait de vives douleurs post-prandiales tardives (après les repas). " Seul un diagnostic précoce permet d’y remédier. Pour cela, il existe deux méthodes : l’hémoccult, qui est la recherche du sang dans les selles par l’utilisation des bandelettes. Puis, la colonoscopie, qui est une exploration du gros intestin à l’aide d’un appareil qui filme le côlon et fait en même temps des prélèvements pour la biopsie ", explique Dr Roger Tchamfong.

Toutefois, une fois qu’il est dépisté, le cancer se soigne uniquement par voie chirurgicale. Les spécialistes précisent qu’il existe deux méthodes, suivant le degré d’avancement de la maladie et sa position dans le côlon. " Si la tumeur est située sur la partie haute du côlon, à 15 cm de l’anus, l’on pratique une résection anastomose simple, c’est-à-dire qu’on coupe la partie atteinte et l’on recoud les deux parties du côlon. Cette ablation est suivie d’un curage ganglionnaire. Si par contre la tumeur est située à 4 cm de l’anus, l’intervention devient plus compliquée. Dans ce cas, on fait une amputation de l’anus avec une exérèse de la tumeur et création d’un anus artificiel au niveau du flanc gauche ", précise le cancérologue.

Le patient ne peut s’en sortir entièrement que s’il associe à la chirurgie la chimiothérapie. Il devra également, comme les personnes saines, adopter une hygiène de vie appropriée, une alimentation riche en fibres, fruits et légumes, et lutter contre les troubles de transit, conseillent les cancérologues. Alors, les constipations d’une semaine et plus, ainsi qu’un amaigrissement anormal doivent pousser ceux qui en souffrent à consulter un spécialiste. Il peut s’agir d’un cancer du côlon.

G-Laurentine Assiga

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