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Revue de presse de santé tropicale

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Cécité de l’enfant : une étude puis une stratégie de lutte spécifique

L'essor | Mali | 14/02/2011 | Lire l'article original

80 % des cas de cécité sont évitables, puisque imputables à des affections qui auraient pu être prévenues. Dans les études sur la prévalence de la cécité dans notre pays, les enfants sont des laissés pour compte. En effet, aucune étude spécifique n’est consacrée à cette couche vulnérable pourtant bien touchée aussi par la cécité. Dans le cadre de l’exécution du premier plan de "Vision 2020" ou "le droit à la vue", (une initiative mondiale d’élimination des causes évitables de cécité d’ici à l’horizon 2020), Sightsavers, une organisation qui accompagne notre programme de lutte contre la cécité, aide à combler les multiples insuffisances dans ce domaine.

L’organisation, en collaboration avec le ministère de la Santé à travers la direction régionale de la santé de Koulikoro, l’Union européenne, un consortium d’ONG (Helen Keller International, WaterAid et Islamic Relief), a commandité une enquête sur la prévalence de la cécité de l’enfant à Koulikoro. Les résultats de cette enquête ont été restitués et validés au cours d’un atelier tenu mercredi dernier à l’Hôtel Nord Sud. La session, présidée par Amadou Cissé, représentant le ministre de la Santé, s’est déroulée en présence du directeur national de Sightsavers, Elie Kamaté, et de nombre d’invités.

La cécité des tout petits constitue une préoccupation planétaire. Les pays en développement, notamment ceux du continent africain, sont les plus touchés par le phénomène. Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2004, on comptait 161 millions de personnes de tous âges atteintes d’une déficience visuelle dont 37 millions d’aveugles. En Afrique subsaharienne, 1 % de la population était affecté de déficit visuel. Le tableau épidémiologique de la cécité de l’enfant n’est guère reluisant. Dans les prévisions, 1,5 million d’enfants resteront aveugles si les mesures nécessaires n’interviennent pas à temps. Parmi eux 300.000 vivraient sur notre continent. Les prévisions attestent à la fois de l’urgence et de la nécessité de porter des efforts sur les programmes de prévention en vue d’une élimination des causes évitables de la cécité. Élie Kamaté a expliqué que cette enquête permettra de mieux penser la problématique de la cécité de l’enfant et de la prévenir.

Le directeur national de Sightsavers a invité les autres partenaires de la région à accompagner la mise en œuvre du programme régional de lutte contre la cécité. À sa suite, le représentant du ministre de la Santé a brossé la situation de la cécité et des maladies cécitantes notamment de leurs conséquences désastreuses dans notre pays. Amadou Cissé a confirmé que celles-ci constituent un réel problème de santé publique aux conséquences socio-économiques graves. Il a par ailleurs, rappelé que l’OMS a lancé en 1999 "l’initiative 2020" ou "le droit à la vue" afin d’apporter une réponse efficace à ces fléaux.

Le représentant du ministère de la Santé a expliqué que la cécité n’est pas une fatalité. Jusqu’à 80 % des cas pourraient être évités car imputables à des affections qui auraient pu être prévenues, traitées ou corrigées. Il convient de préciser que parmi les maladies cécitantes dans notre pays, on retrouve la cataracte (première cause de cécité dans le monde), le glaucome, le trachome, les vices de réfraction, entre autres. L’atelier de restitution et de validation de l’enquête sur la prévalence de la cécité de l’enfant à Koulikoro visait à partager les données de l’étude avec les différents acteurs mais aussi à faire des propositions concrètes de stratégies de lutte contre la cécité chez les tout petits. Le rapport sur l’étude présentée par le Dr Lamine Traoré, ophtalmologiste à l’Institut d’ophtalmologie tropicale d’Afrique (IOTA), indique que l’enquête a couvert 7832 enfants dans la région. Les données diffusées établissent que la prévalence globale de la malvoyance et de la cécité est de 0,7 % chez les enfants de moins de 16 ans dans la région. Les mêmes données confirment que les garçons sont plus atteints que les filles avec cependant plus de cas de glaucome ou de buphtalmie chez les filles

Bréhima Doumbia

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