Selon Claudine Menvoula, ministre délégué à la Santé, le thème retenu pour l’année 2011 est un défi qui interpelle toutes les franges de la population, notamment les professionnels de la santé, les enseignants-chercheurs, la communauté et les décideurs politiques. La résistance aux antimicrobiens reste en effet un phénomène qui pose le problème du médicament depuis sa fabrication et ce, jusqu’à son utilisation finale.

Pour le professeur Maryvonne Kombila, chef de département parasitologie à la Faculté de Médecine de Libreville, la mesure essentielle consiste pour les décideurs à mettre en place les moyens nécessaires de prévenir toutes ces résistances. Parmi ces moyens figurent l’Education au sens large, l’éducation des populations, la formation des professionnels de la santé, des pharmaciens pour qu’ils soient capables d’utiliser correctement les médicaments en se conformant aux recommandations en vigueur pour chacune des grandes endémies.

Le non respect des recommandations des prescriptions ainsi que la mauvaise utilisation des médicaments est, selon Maryvonne Kombila, l’une des causes majeure de l’émergence de résistances antimicrobiennes qui surviennent en ce moment.

A cet effet, il plus qu’important de fournir des moyens aux personnels de santé formé dans le but de leur permettre de bien transmettre le message et aussi les moyens de surveillance ses résistances aux médicaments. Cela nécessite des moyens colossaux en terme de ressources humain ou financier sachant qu’il existe une frange de la population qui développe des microorganismes favorisant les résistances.

En définitive, il convient dès à présent de faire en sorte que ces populations ne se développent pas avec la maîtrise de ces résistances.

GN/MM/DCD/11

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