Les quatre passages que le Congo a connus ont chacun permis de vacciner en moyenne quatre millions de personnes. Et le pays a reçu 18 millions de doses de vaccin, en vue d'atteindre un taux de couverture vaccinale de 100%.

D'après certains témoignages, le quatrième passage de vaccination n'a pas connu d'engouement comme les précédents. Pour les uns, il n'y a jamais eu de quatrième passage, tandis que pour les autres, c'est une exagération de la part des autorités.

Notons que le 18 mars 2001, les ministres de la Santé de l'Angola, de la République du Congo, de la Namibie, de la RDC et de la Zambie avaient pris l'engagement de renforcer la collaboration transfrontalière en matière de lutte contre les épidémies et les médicaments contrefaits à Lusaka en Zambie.

C'est à ce titre que la question de la vaccination synchronisée a réuni le 19 avril à Kinshasa, les autorités du Programme élargi de vaccination (PEV), de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), ainsi que des experts de la santé.

Les discussions ont porté sur la sécurisation des journées nationales de vaccination, sur la création de synergies en matière de communication et de coordination des activités le long de la frontière, là où des cas de poliomyélite ont été confirmés.

À l'issue de cette rencontre, les participants ont recommandé d'obtenir à travers l'intervention des autorités habilitées, une sécurisation de part et d'autre de la frontière, et d'envoyer des directives aux responsables des zones de santé frontalières afin de mieux coordonner les activités.

Ils recommandent également d'inciter des équipes de communication à travailler ensemble, pour élaborer des messages communs diffusables dans les deux pays, et pour analyser le cas de poliovirus sauvage confirmé au début du mois d'avril dans la province de Bandundu à Kwamouth.

Lydie Gisèle ko

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