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Le soleil | Sénégal | 20/10/2006 | Lire l'article original
La révélation a été faite par Mme Amsatou Sow Sidibé, professeur titulaire de chaire de droit privé à l’Ucad, par ailleurs directrice de l’Institut des droits de l’homme et de la paix de l’Ucad, dans son document intitulé « Etude régionale des cadres légaux relatifs au VIH/Sida (Droits humains et droits des femmes). La rencontre a été organisée par le Fonds des nations unies pour la femme (Unifem) et Open society Institute for West Africa (OSIWA) en collaboration avec Wildaf et Onusida. Il s’agit entre autres de préparer un état de lieux des cadres légaux concernant le VIH/Sida ; autrement dit, le respect des droits humains, la protection des droits des femmes, le dépistage prénuptial et l’accès aux soins. Il est aussi question d’analyser le contexte socioculturel entourant les droits liés au VIH/Sida, le dépistage et les contaminations intentionnelles au sein du couple etc.; Identifier des stratégies de plaidoyer pour un cadre légal promouvant la protection des droits humains.
À l’entame des travaux, les différents orateurs qui se sont exprimés ont mis l’accent sur les conséquences de l’augmentation du taux du VIH/Sida en Afrique Subsaharienne dont les femmes arrivent en première position. Cette position des femmes se justifie du fait qu’elles font face une discrimination juridique qui les expose à la pandémie. Une justification largement partagée par Mme Hortense Niamke, chargée du programme VIH/Sida à OSIWA, qui estime que l’environnement juridique africain ne permet pas aux femmes de se protéger contre le sida.
Mme Nianke déclare « le respect des droits des femmes qui sont violés. Cette vulnérabilité des femmes, préoccupe la représentante de l’Unifem, Mme Adji Fatou Ndiaye, qui dans un brillant exposé a annoncé que pour faire face à cette vulnérabilité, l’OSIWA et l’Unifem ont développé un partenariat afin de procéder à une analyse légale de 18 pays d’Afrique de l’ouest et du Centre touchés par la vulnérabilité.
Et le Sénégal poursuit-elle a servi de pays pilote dont les résultats ont abouti à une bonne intégration des besoins spécifiques des femmes dans l’avant-projet de loi sur le VIH/Sida. Mme Ndiaye a demandé au ministre de la santé et de la prévention médicale d’accélérer le projet de loi sur la protection des droits des groupes vulnérables qui doit passer au vote à l’Assemblée Nationale Sénégalaise. Abdou Issa Dieng, le conseiller technique du ministre de la santé et de la prévention médicale qui présidait la cérémonie d’ouverture de cette réunion a déclaré que l’Etat du Sénégal s’engageait à jouer un rôle d’avant-garde dans la promotion de l’égalité de genre sur l’ensemble du continent.
Eugène Kaly
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