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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 14/07/2011 | Lire l'article original
Une délégation du secrétariat exécutif et permanent du Conseil national de lutte contre le sida (SEP/CNLS) a effectué du 7 au 13 juillet à Brazzaville une visite des structures chargées de la distribution de ces spécialités afin de s'enquérir de la situation.
À la Congolaise des médicaments génériques (Comeg) et à l'hôpital de base de Talangaï, il s'est avéré qu'il existait des stocks de molécules du protocole thérapeutique en matière d'ARV, de réactifs et autres médicaments pour les séropositifs. Par ailleurs, la presse a été informée que dans les localités d'Impfondo et de Dolisie il y avait des ARV périmés faute d'avoir été distribués aux malades.
Destin Mossimbi, directeur de la Comeg a tenu à préciser : « Nous avons pu envoyer la dotation trimestrielle dans tout le pays. Il y a même eu des dotations arrivées via Pointe-Noire pour éviter les ruptures. Aux prescripteurs de passer leurs commandes pour obtenir les médicaments. Pas de panique, les ARV et les réactifs sont disponibles. »
Ces rumeurs, qui affolent les Brazzavillois, sont vaines, car dans les hôpitaux qui assurent la distribution aux malades il y a toujours des ARV. Le directeur général de l'hôpital de base de Talangaï, Jean-Louis Lengouango, a assuré : « Il n'y a pas de rupture chez nous. Nous avons un stock important avec lequel nous travaillons. Il y a davantage de malades, alors à ceux qui recevaient trois boîtes on n'en donne qu'une, le temps que la livraison nous parvienne. Les gens crient au scandale... Les séropositifs sont exigeants, mais nous assurons une gestion rationnelle afin que tous puissent recevoir les médicaments nécessaires. »
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du VIH-sida, le SEP/CNLS est le seul organe qui assure la coordination de la réponse nationale. Ainsi, réagissant à ces rumeurs, le coordonnateur adjoint de cette institution, le Dr Jean-Pierre Okandzé Élenga, a précisé : « Nous répétons qu'aujourd'hui l'achat des médicaments est financé à 95% par le gouvernement congolais, les 5% restant sont financés par le Fonds mondial de lutte contre le sida. Nous trouvons parfois des médicaments périmés parce que la commande a été excessive. »
Des recommandations du RENAPC
Le RENAPC, dont la présidence du conseil d'administration est assurée par Valery Maba, a émis des recommandations au sujet de la pérennisation des antirétroviraux à Brazzaville et dans les autres départements.
« Nous voulons que le médecin prescripteur puisse travailler de façon rationnelle pour éviter toute rupture. Il faut un réseau regroupant des représentants, des médecins prescripteurs, la Comeg, le ministère de la Santé, la société civile et des personnes souffrantes du VIH. Il faut également des allègements dans le mécanisme de décaissement des fonds qui nous sont alloués », a préconisé le RENAPC.
La Comeg est chargée de l'acquisition des ARV auprès des distributeurs étrangers, de leur stockage et de leur distribution au niveau national. Il arrive que cette structure préfinance l'achat de réactifs, dont l'entière responsabilité d'achat revient au ministère de la Santé.
Fortuné Ibara
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