Quelques autres participants sont venus de la capitale économique, Pointe-Noire, mais tous sont impliqués dans le projet la surveillance du paludisme au Congo. Des travaux organisés essentiellement en atelier devraient à terme permettre aux participants de renforcer leurs aptitudes dans le diagnostic microscopique de cette pathologie, uniformiser les pratiques de laboratoire relatives à son diagnostic et surtout, affermir leurs connaissances dans l'utilisation des tests de diagnostic rapides.

Ces dernières techniques sont en pleine expansion, selon les organisateurs de cet atelier. « Ils constituent une alternative attrayante à la microscopie de routine, avec de bons profils de sensibilité et de spécificités pour certains d'entre eux », ont-ils écrit dans les termes de référence.

Le paludisme, principale cause de la fréquentation des services de santé au Congo, est une cause importante de mortalité maternelle, périnatale, de la morbidité et de la mortalité néonatale en Afrique subsaharienne. Le contrôle de la maladie passe par un diagnostic adéquat, indiquent les spécialistes qui n'ont pas manqué de relever « la nécessité d'un long apprentissage pour la lecture microscopique et le côté fastidieux de l'examen des lames lors des enquêtes épidémiologiques ». Cela serait une source d'erreurs diagnostiques.

« Cette formation appuie la politique gouvernementale de gratuité des soins du paludisme. Cette politique offre les produits et les équipements, et nous montrons aux techniciens comment exploiter ces moyens à bon escient pour diagnostiquer rapidement les différentes formes de paludisme », a indiqué Ludovic Mayetéla, un des organisateurs de l'atelier.

Thierry Noungou

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