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Fraternitébj | Bénin | 20/09/2011 | Lire l'article original
Cependant, ces hôpitaux continuent de compter sur les maigres moyens dont ils disposent pour offrir les soins aux populations. Par exemple, l’hôpital de Mènontin, un établissement médico-social public à gestion privée opère en qualité d’hôpital de la zone sanitaire de Cotonou V depuis 2003. Avec 117 lits d’hospitalisation, cet hôpital reçoit 90 mille patients par an. Le directeur de l’hôpital, le docteur Georges Offrin a déploré le coût excessif de l’énergie et de l’eau, l’insuffisance des contributions de l’Etat malgré le statut d’hôpital de zone. A ce propos, il a souhaité la dotation d’unité de néonatologie, d’ambulance et de bloc opératoire. Pour Dorothée Akoko Kindé Gazard, il est important de redéfinir la carte sanitaire dans le département du Littoral. Je constate avec ces visites de sites que les hôpitaux confessionnels assurent une bonne partie des soins de santé aux populations. Vu l’affluence des malades vers ces hôpitaux privés, il urge que la carte sanitaire soit revue afin que des fonds soient alloués à ces structures qui contribuent à l’amélioration des conditions de santé des populations, a-t-elle souligné. " Avant d’imposer de nouvelles orientations et normes, il était opportun de venir s’enquérir des conditions de fonctionnement, de ces hôpitaux. En effet, nous sommes en train de penser revoir le dispositif sanitaire et son fonctionnement surtout dans le département du Littoral.
Car, le désengor-gement du Cnhu est plus que nécessaire afin de faire de ce centre la bonne référence. Et ce processus de désengorgement du Cnhu passe obligatoirement par la mise à contribution des hôpitaux confessionnels et centres de santé privés qui couvrent 40 voire 45% les besoins en santé", a laissé entendre Dorothée Akoko Kind Gazard. Par ailleurs, elle a félicité les responsables de ces structures sanitaires privées pour la mobilisation et la disponibilité effective du personnel médical, l’entretien des lieux, la propreté qui y règne. "Je suis très contente de voir combien le privé se prend au sérieux et c’est ce qui justifie les résultats encourageants qu’on y trouve. J’invite les hôpitaux publics à prendre exemple sur ceux du privé afin d’améliorer les conditions de prestations de soins ", a-t-elle confié.
Reece H. ADANWENON
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