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L'Observateur | Burkina Faso | 27/09/2011 | Lire l'article original
Conformément à la définition actuellement retenue par l’OMS, le terme faux médicaments désigne les produits médicaux de qualité inférieure, faux, faussement étiquetés, falsifiés, contrefaits. Le 12 octobre 2009, l’ancien président français Jacques Chirac lançait un appel depuis Cotonou avec les présidents Yayi Boni du Bénin et Blaise Compaoré du Burkina Faso. S’en sont suivis d’autres engagements politiques dans le domaine du médicament dont la Résolution de Montueux (octobre 2010) et la Résolution des Etats membres du groupe ACP (novembre 2010). C’est donc dans la continuité de ces rencontres et afin de mettre en œuvre les engagements pris que s’inscrit la table ronde sur les faux médicaments en Afrique de l’Ouest qui se tient à Ouagadougou du 27 au 29 septembre 2011. Premier événement de portée régionale, monté en partenariat avec les 15 Etats de la CEDEAO et la Communauté de l’UEMOA, cette table ronde rassemble dans la capitale burkinabè 120 participants venus de diverses institutions engagées dans la lutte contre les faux médicaments présentant un défaut de qualité.
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a eu lieu le mardi 27 septembre dernier à la salle des conférences de Ouaga 2000. Occasion pour Jacques Godefin, membre des Fondations Pierre-Fabre et Chirac, de souligner que le moment est venu d’agir de concert pour lutter efficacement contre les faux médicaments. Dans un message vidéo diffusé au cours de la cérémonie, le ministre français délégué à la Coopération, Henri de Raincourt, a réaffirmé, à la suite de l’ambassadeur de France au Burkina, Emmanuel Beth, la volonté de l’Etat français d’accompagner les pays de la sous-région dans la lutte contre les faux médicaments. La table ronde de Ouaga doit donc, selon lui, permettre la mise en place d’une plate-forme des partenaires techniques et financiers, chargée de faciliter la lutte, notamment par une meilleure coordination des interventions et une facilitation à la mobilisation des ressources.
Pour le ministre burkinabè de la Santé, le Pr Adama Traoré, qui a représenté le président du Faso, parrain de la table ronde, les conséquences de la circulation des faux médicaments commande l’urgence d’une prompte réaction. A l’en croire, le fléau met en exergue deux dangers: le risque sanitaire individuel et collectif et l’instabilité avec son corollaire de criminalité.
C’est la raison pour laquelle il a formulé le vœu que de la rencontre de Ouaga naisse une stratégie sous-régionale de lutte associant la répression et la sensibilisation.
Chose à laquelle vont s’atteler, 3 jours durant, les participants afin d’établir un plan d’action régional qui sera porté par l’OOAS, la CEDEAO, et l’UEMOA, car l’action conjointe s’affirme comme le remède aux faux médicaments.
Hyacinthe Sanou
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