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Le pays | Burkina Faso | 03/10/2011 | Lire l'article original
Nombreuses étaient les attentes à l’ouverture de la table ronde sur les faux médicaments autour du thème : "Une action conjointe contre les faux médicaments en Afrique de l’Ouest". Dès l’ouverture, les protagonistes nourrissaient déjà l’espoir qu’une solution sera trouvée contre les faux médicaments et c’est chose faite. La cérémonie de clôture de la rencontre, intervenue le 29 septembre 2011, a permis au ministre de la Santé, le Pr Adama Traoré, d’annoncer que les promesses ont été tenues par les différents participants au regard de la qualité des interventions et des sessions. L’objectif étant de contribuer au renforcement des capacités de tous les intervenants. Au total, neuf sessions ont eu lieu au cours de la table ronde et ont été les axes principaux. Entre autres sessions, la troisième s’est penchée sur les sources d’approvisionnement des faux médicaments. C’est dans ce sens que l’OMS, à travers une cartographie des systèmes d’approvisionnement, a plaidé pour une formalisation des circuits par les bonnes pratiques, une clarification du rôle des acteurs intervenant dans le cycle et pour une transparence dans la politique d’assurance qualité.
Quant à la lutte concrète contre les faux médicaments, le plan d’action y accorde plus d’importance. Après avoir fait l’analyse des forces, faiblesses, menaces et opportunités des stratégies de lutte définies par le plan d’action de l’OOAS et le document de plaidoyer de l’UEMOA. Une recommandation a en sus été souhaitée pour la finalisation du plan d’action contre les faux médicaments en Afrique de l’Ouest et la mise en place d’un groupe d’experts d’ici au premier trimestre de 2012 pour l’élaboration d’une législation régionale. Le renforcement des capacités de tous les acteurs, des institutions et organisation en charge de la réglementation pharmaceutique et les laboratoires nationaux de contrôle de qualité et la création d’un secrétariat permanent et conjoint OOAS/UEMOA contre les faux médicaments, ont aussi fait l’objet de recommandations.
"L’Afrique est devenue aujourd’hui la poubelle du monde"
La convention Medicrime du conseil de l’Europe étant un moyen de lutte contre les faux médicaments, les participants ont également encouragé les pays à y adhérer. La lutte contre les faux médicaments est un enjeu aussi bien pour les populations, l’Etat que pour les pharmaciens, a confié Jean Laopan Paré, président du Conseil de l’ordre national des pharmaciens, d’où la nécessité d’accentuer la lutte. Christophe Zimmermann de l’Organisation mondiale des douanes estime que "l’Afrique est devenue aujourd’hui la poubelle du monde" mais le succès de la lutte passe par l’implication d’abord du politique et des actions concrètes qui puissent permettre aux douanes d’agir. A cet effet, il prône une "mise en place d’un arsenal juridique nécessaire, que les douanes soient formées à contrôler facilement les containers des marchandises qui tuent". Le ministre de la Santé, le Pr Adama Traoré, a surtout insisté au nom du président du Faso, parrain de la table ronde, pour que les actions soient conjuguées pour plus de chances de succès. L’occasion de la cérémonie de clôture a été saisie par le Conseil de l’ordre des pharmaciens pour récompenser les meilleures productions journalistiques sur la lutte contre les faux médicaments.
Aimé NABALOUM
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