← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le pays | Burkina Faso | 06/10/2011 | Lire l'article original
Les gouvernants du Bénin, de la Côte d’ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger du Sénégal et du Burkina Faso vont désormais avoir des informations fiables et actualisées sur les indicateurs de la santé maternelle et néonatale. Cette action a été rendue possible grâce au Pôle d’information en santé maternelle et néonatale (PISAM). La cérémonie de lancement officiel du projet PISAM a eu lieu le 5 octobre dernier à Ouagadougou en présence des points focaux constitués des différents pays sus-cités. Les objectifs poursuivis par le projet PISAM sont, d’une part, d’animer un cadre d’information sur la santé maternelle et néonatale et, d’autre part, de documenter les initiatives prises par les Etats et leurs partenaires pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
Le coordonnateur du PISAM, le Dr Séni Kouanda, a souligné que le Pôle d’information en santé maternelle et néonatale est une initiative de l’Institut de recherches en science de la santé (IRSS) avec la collaboration du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Il a confié que le PISAM a été créé suite à une étude menée sur la santé maternelle et néonatale. Des résultats obtenus, il ressort que beaucoup de données sont disponibles mais malheureusement peu exploitées par les décideurs politiques. Il révèle également que l’accessibilité de ces données posent parfois problème. Pour lui, le PISAM est né pour combler les insuffisances constatées dans la non-utilisation des données sur la santé maternelle et néonatale. Et c’est pour apporter des solutions adéquates à cette problématique que la vingtaine de participants à cet atelier vont réfléchir sur la collecte des données et l’analyse de ces données pour que in fine les décideurs politiques, le public, les prestataires de santé et les gestionnaires de programmes dans le domaine de la santé puissent se les approprier. Pour sa réussite, des outils de communication comme la création d’un site et l’édition d’un journal seront bientôt mis à contribution. Selon le coordonnateur, Dr Séni Kouanda, tout cela aura pour objectif d’informer et de sensibiliser les décideurs politiques mais aussi permettre que l’accès à l’information sur la santé maternelle et néonatale soit une réalité dans les pays concernés. Le Directeur de la santé des adolescents, des jeunes et des personnes âgées, Dr Narcisse Mathurin Naré, a rappelé l’engagement pris par les Etats africains dans la mise en oeuvre de différentes stratégies de réduction de la mortalité maternelle et néonatale à travers les axes 4 et 5 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il reconnaît l’absence de mécanismes permettant leur accessibilité par les décideurs, les partenaires techniques et financiers mais aussi leur accessibilité à tous les échelons du système de santé. "Le plus souvent, les données disponibles sont brutes et l’on dispose de très peu d’analyses autour de ces informations", a-t-il mentionné. Il a laissé entendre que cet atelier contribuera sans nul doute à une meilleure compréhension de la mise en oeuvre des stratégies de réduction de la mortalité maternelle et néonatale ainsi qu’à une meilleure évaluation de leur efficacité.
Ambèternifa Crépin SOMDA (Collaborateur)
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux