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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 15/10/2011 | Lire l'article original
Le Pr Alexis Elira Dokékias, directeur général de santé, a précisé que les Semaines de santé de la mère et de l'enfant se dérouleront du 26 octobre au 1er novembre et viseront prioritairement les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. « Nous allons à cette occasion organiser sur tout le territoire congolais des activités qui prennent en compte le renforcement de la vaccination contre la poliomyélite, les vaccinations de routine et l'apport plus important en vitamine A », a-t-il ajouté.
Selon les autorités en charge de la santé, une baisse de la couverture vaccinale constatée ces deux dernières années est à l'origine des poussées épidémiologiques constatées dans le pays. « Nous nous retrouvons avec des taux de couverture vaccinale inferieur à 80 %, alors que les normes de l'Organisation mondiale de la santé exigent 90 %. Et nous constatons des poussées d'épidémies comme la rougeole, la coqueluche, d'anciennes maladies, évitables par la vaccination, qui reviennent hélas », a aussi précisé le directeur général de la santé.
Pour rectifier le tire et rendre encore plus efficaces les opérations de vaccination, les autorités en charge de ce programme préconisent d'associer les représentants des organisations non gouvernementales, des associations, des confessions religieuses et des hommes de médias à la vulgarisation de ces activités. D'où, cette session de formation organisée à Brazzaville à l'intention de ces leaders d'opinion.
Au cours de celle-ci, le médecin en chef du Programme élargi de vaccination (Pev), le Dr Hermann Boris Didi Ngossaki, a instruit l'assistance sur les enjeux actuels de la vaccination au Congo. « Sans une vaccination efficace, il sera difficile pour notre pays d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement », a-t-il indiqué d'entrée de jeu. Il ressort en effet, que le Congo qui avait atteint d'excellents taux de vaccination entre les années de 2000 à 2006 semble avoir baissé le bras dans ses efforts de vaccination ces dernières années. Les gens fréquentent de moins en moins les centres de vaccinations pour diverses raisons. Cela explique les résurgences d'épidémies constatées ici et là à travers le pays.
« Nous constatons que beaucoup d'enfants meurent d'anémie. De même, beaucoup de femmes ont des enfants de faible poids à la naissance ; simplement parce que pendant la grossesse la mère n'a pas suffisamment eu de vitamines », insiste le Pr Elira Dokékias.
D'où l'intérêt pour la communauté nationale de mettre toutes ses forces dans la vulgarisation de campagnes ponctuelles de vaccinations, ainsi que de celles plus pérennes proposées par le Pev contre la poliomyélite, la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la méningite, la rougeole, la fièvre jaune, etc. administrées gratuitement aux femmes enceintes et aux enfants dans les structures sanitaires de l'État. La liste des interventions va s'enrichir de nouveaux vaccins à partir de l'année prochaine, selon le responsable du Pev.
La série des communications programmées au cours de cette session s'est refermée par celle présentée par Martine Diafouka sur la communication concernant les vaccinations. L'oratrice a indiqué aux représentants des confessions religieuses et des médias combien leur implication aiderait la réduction de la mortalité des femmes et des enfants.
Thierry Noungou
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