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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 13/10/2011 | Lire l'article original
Ce dernier est également président de la fondation Chirac, qui œuvre pour la lutte contre les faux médicaments et les problèmes d'assainissement, d'eau et de protection des forêts.
Dans sa communication, le président d'Ispharma a souligné que l'Appel de Cotonou représentait une prise en main par le politique des problèmes que connaît la profession en Afrique. Il constitue également un réel engagement pour protéger les peuples africains contre les faux médicaments et la vente illicite de produits pharmaceutiques.
Outre ce plan, il est proposé de créer un comité interministériel. À cet effet, les pharmaciens ont émis le souhait que le gouvernement s'accorde avec l'Ordre national des pharmaciens, le Syndicat national des pharmaciens du Congo et le Comité national de lutte contre les médicaments contrefaits.
Sur ce point, le Dr Boniface Okouya a rappelé les propos du président de la République à son retour du Bénin, le 13 octobre 2009, qui avait souhaité que « les associations des consommateurs, les syndicats et les ordres des pharmaciens puissent mener une lutte sans merci contre cette industrie de crime dans le pays. »
Selon lui, le monde enregistre près de deux cent mille morts chaque année causée par les médicaments de la rue. Actuellement, il existe des laboratoires pirates au Pakistan, au Nigéria, en Chine, en République démocratique du Congo, en Inde, au Kenya et au Brésil.
Face à ce constat, les syndicats des pays africains et les professionnels en pharmacie mènent des campagnes de sensibilisation. Les deuxièmes journées pharmaceutiques ont été organisées à Brazzaville et une table ronde s'est tenue du 27 au 29 septembre au Burkina-Faso sur la lutte contre les faux médicaments.
Notons que l'Appel de Cotonou a été signé par six pays africains, dont le Burkina-Faso, le Sénégal, le Togo, le Bénin et le Congo. À ce jour, il a été signé par quarante-deux pays. Il demande à tous les pays de s'engager dans la lutte contre les faux médicaments, à disposer de textes législatifs, à mettre en place un arsenal juridique permettant aux pharmaciens d'exercer légalement leur profession et aux États de fournir aux populations des produits fiables et sans danger.
Lydie Gisèle Oko
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