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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 29/11/2011 | Lire l'article original
Cette pandémie a permis de mettre en lumière les grandes inégalités qui existent en matière de fourniture des soins de santé, tout comme la nécessité de prévenir la stigmatisation et la discrimination à l'égard des personnes vivant ou présumées vivre avec le VIH/sida, des personnes affectées par cette maladie et de leurs familles. « La disponibilité et l'accessibilité de la prévention, du traitement, du soutien et des soins du sida constituent l'aspect fondamental du droit à la santé des personnes infectées ou à risque de contracter l'infection par le VIH », a souligné le Dr Luis G. Sambo.
Cependant, pour l'orateur, la crise financière que traverse le monde ne serait pas une raison valable pour la réduction de l'investissement dans la santé. Ainsi, des ajustements économiques doivent être faits dans une perspective des droits de l'homme, qui intègre des normes telles l'égalité, la non-discrimination, la responsabilisation et la participation, avec un accent marqué sur les populations clés dans le contexte du VIH/sida et au-delà, notamment les personnes vivant avec le VIH, les femmes et les jeunes filles. C'est le moment d'accroître, plutôt que de réduire, le financement de la lutte contre le sida.
« En dépit des progrès réalisés depuis la notification du premier cas de sida, voici trois décennies, la communauté mondiale est toujours préoccupée par le fait que l'épidémie du VIH demeure une catastrophe humaine sans précédent, qui provoque d'énormes souffrances dans le monde. Selon des estimations, 1,2 million de personnes sont décédées des suites du sida en 2010. Et au cours de la même année, 1,9 million de nouvelles infections à VIH ont été contractées et près de 23 millions de personnes éligibles n'ont toujours pas accès au traitement du VIH. L'on estime que moins de la moitié des personnes vivant avec le VIH/sida connaissent leur statut sérologique », a-t-il poursuivi.
Le directeur régional de l'OMS-Afro exhorte tous les pays à tenir les engagements qu'ils ont pris, dans le cadre de la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida de 2001, de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2006 et de l'Appel de l'Union africaine pour une action accélérée vers l'accès universel, en faveur de la promulgation ou de l'application de lois portant interdiction de toute discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH et des membres des groupes vulnérables.
Pour terminer, le Dr Luis G. Sambo souhaite que l'OMS-Afro travaille en étroite collaboration avec les personnes vivant avec le VIH et les populations à risque élevé de contracter l'infection, afin de mettre en place une riposte plus efficace. En effet, ces personnes doivent avoir le même accès aux soins de santé et au soutien communautaire que tous les autres membres de la communauté. Ainsi, il lance un appel aux pays pour qu'ils intensifient les actions de prévention. On peut donc réduire la transmission sexuelle du VIH. On peut aussi éliminer la transmission mère-enfant du virus du sida. Et on peut autonomiser les jeunes pour qu'ils se protègent eux-mêmes contre l'infection à VIH.
Faustin Akono
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