Le thème de cette édition est "Zéro nouvelle infection auVih/Sida, zéro discrimination, zéro décès liés au Sida". Un thème assez ambitieux et offensif qui engage la responsabilité collective dans l’appropriation de la lutte. Différentes autorités à divers niveaux ont ont honoré de leur présence ces manifestations. L’objectif de cette édition 2011 est donc d’informer la population béninoise et surtout celle universitaire sur la situation relativement hardie de la pandémie, les moyens de prévention et leur promotion, le traitement et la prise en charge du mal. "Cette journée répond à un double objectif : informer sur la situation concernant la pandémie, promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du Vih Sida pour aller à l’accès universel dans le respect des droits humains", a expliqué la secrétaire permanente du Comité national de lutte contre le Sida, Dr Antoinette Obey Mègnigbèto. La prévalence nationale actuelle est de 1,2 % selon EDS 2006 alors qu’on observe depuis 2002 une stabilisation de l’infection évaluée à 2%. Des chiffres qui loin, de consoler, nécessitent un état de veille permanent et conséquent. La lutte doit alors se mener dans un élan collectif et une responsabilité commune malgré les différences de genres, de postures sociales ou professionnelles. Et c’est la conviction du ministre de la santé qui s’est fait représenter à l’occasion par son collègue de la décentralisation, Raphaël Edou. Par ailleurs, la riposte à l’épidémie passe par chaque individu. "Je vous invite à un changement de comportement qui passe par la diminution du nombre de partenaires sexuels, l’utilisation rigoureuse et absolue du préservatif, le report tardif des âges du premier rapport sexuel afin de réduire le nombre de nouvelles infections liées au Vih", a précisé Raphaël Edou. A cet effet et sur place, diverses activités se déroulent. Des débats, des animations, des conseils et des dépistages pour mieux faire cerner la portée de cette lutte à l’opinion publique.

Modeste TOFFOHOSSOU

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