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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 08/11/2006 | Lire l'article original
A Kinshasa, la cérémonie de lancement se déroulera à la place Sainte Thérèse de la commune de N’Djili. Les parents ont le devoir d’emmener leurs enfants, même s’ils sont malades dans les sites indiqués, pour les faire vacciner gratuitement. Il en est de même pour la province du Bandundu.
A ce propos, les professionnels de santé sont formels : « la vaccination ne présente aucun danger pour un enfant malade ou souffrant de la malnutrition ». D’où les inquiétudes sur une quelconque aggravation de la maladie, voire un décès d’enfant à cause de la vaccination n’a pas de raison d’être. Même pour les enfants bien portants, les parents n’ont pas à s’inquiéter sur les malaises ou la petite fièvre qui peuvent survenir après la vaccination. C’est une réaction tout à fait normale de l’organisme face au vaccin. Ils n’ont qu’à suivre les instructions du vaccinateur par rapport à ce fait. Et s’ils constatent que cela résiste et va au-delà de trois jours, ils doivent les amener dans un centre de santé.
Vacciner les enfants, une obligation
La vaccination étant le meilleur moyen de protéger et de prévenir les enfants contre les maladies, elle devient une obligation pour les parents. Un quelconque refus de remplir cette obligation préjudicie la vie des enfants. Ces derniers, faute d’une protection efficace seront exposés à la malnutrition, à la cécité et à bien d’autres maladies suite à la carence en vitamines A. Ils seront anémiques pour peu de chose s’ils ont des vers alors qu’ils peuvent en être déparasités au Mebendazole. Ils peuvent devenir handicapés des suites de la polio et exposés à la mort à cause de la rougeole réputée comme l’une des causes premières de la mortalité et de la morbidité des enfants en RDC. D’où un parent qui aime son enfant, ne peut accepter de le voir mourir pour des causes aussi facilement évitables. Et le thème de la campagne le rappelle, d’ailleurs : « J’aime mon enfant, je veux le voir grandir en bonne santé ».
Raymonde senga
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