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Le pays | Burkina Faso | 10/04/2012 | Lire l'article original
L’objectif de cette initiative est d’« atténuer les souffrances humaines causées par les calamités naturelles ou les conflits en se mettant aux côtés des personnes affectées partout à travers le monde où des crises se produisent et en respectant leur droit de vivre dans la dignité ». Aussi, sur le champ de cette lutte, les questions de santé semblent être très importantes au regard de la vulnérabilité des populations. C’est certainement ce qui a motivé, le 24 mars 2012 à la trame d’accueil de Yagma, une communication sur le cancer du col de l’utérus, une maladie qui peut paraître peu connue, suivie d’une séance de dépistage et d’un don de sang. Par ailleurs, des membres d’associations et de groupements ont été formés en santé de la reproduction. C’est une forte mobilisation des femmes et des hommes de la trame d’accueil de Yagma qui a participé à la conférence. Et le nombre et la profondeur des questions au cours des échanges sont un bon baromètre de l’intérêt qu’ils avaient sur la question. Les communicatrices du jour n’ont pas manqué d’apporter des réponses. C’est ainsi que l’on a pu comprendre que le cancer du col de l’utérus est une maladie grave dont le traitement est difficile, coûteux et n’aboutit pas toujours à une guérison complète.
Le salut viendrait donc d’un dépistage précoce qui facilite la prise en charge. En effet, les conférencières ont laissé entendre que le dépistage est le seul moyen efficace accessible aux populations et que toute femme en activité sexuelle devrait se faire dépister régulièrement (2 à 5 ans d’intervalle). Aussi, elles ont fait comprendre aux femmes de la trame d’accueil de Yagma que ce n’est pas parce qu’elles ont une vie sexuelle rangée qu’elles ne risquent pas le cancer du col de l’utérus ; cela ne les dispense pas du dépistage. A la suite de ces échanges, une centaine de femmes s’est fait dépister par des agents de santé sur place. Toujours dans le même canevas, cette initiative Help a formé des membres d’associations et de groupements en santé sexuelle et reproductive. Il s’est agi pour cette formation de doter ces populations d’outils pour leur participation aux questions de santé les concernant. Il faut faire remarquer que toutes ces activités visent la réhabilitation socioéconomique des victimes des inondations à Yagma. Celle-ci ont tenu à remercier les initiateurs pour tout ce qu’ils font depuis leur installation à Yagma.
Boureima DEMBELE
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