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Le pays | Burkina Faso | 02/05/2012 | Lire l'article original
Pour qu’aucune femme ne meurt en voulant donner la vie, c’est le credo autour duquel, les femmes de Somgandé se sont retrouvées le 28 avril 2012 avec leurs maris. Elles ont, à l’occasion, appelé leurs conjoints afin de bénéficier de leur soutien inconditionnel pour le succès de leur lutte. La Coordinatrice des femmes, en prenant la parole, a signifié que le constat fait ressortir que malgré l’évolution du monde et les nombreux moyens qui existent, nombreuses sont leurs sœurs, leurs filles et leurs mères qui continuent de mourir, tout simplement parce qu’elles veulent donner la vie. Pour elle, les discours donnés par les autorités sont aussi beaux qu’il est plus que jamais temps que ces discours se transforment en actes concrets. A ce titre, elle suggère que l’Etat puisse s’engager sérieusement dans la sensibilisation des femmes sur les attitudes à tenir en cas de grossesse ou de santé maternelle. Aussi plaide-t-elle que cela s’étende aux hommes eux-mêmes, aux droits de la femme à la santé. Elle a poursuivi son plaidoyer en accentuant sur la nécessité de l’alphabétisation de toutes les filles et femmes, toute chose qui contribuerait à améliorer la situation des femmes. La présidente des femmes de l’association Nong taab nom wendé des femmes de Somgandé, Abiba Kaboré, quant à elle, s’est estimée satisfaite de la mobilisation des femmes et ce pour la bonne cause. La femme donnant la vie, Abiba Kaboré pense qu’il est inconcevable que les femmes meurent en voulant donner la vie. Cela passe sans doute aussi par la dotation des centres de santé maternelle en matériel nécessaire pour leur permettre de faire leur travail sans fouler au pied, le serment d’Hippocrate. La célébration a été soutenue par Anatole Tiendrebéogo, qui a d’ailleurs encouragé les femmes dans leur combat et les a rassurées de sa disponibilité. Afin de matérialiser son soutien, il a tenu à ouvrir un compte dans une institution financière afin que des projets soient montés par les femmes et financés par l’institution. Ledit compte est déjà alimenté avec une somme minimum par le parrain, Anatole Tiendrebéogo. Il a encouragé les femmes à l’union afin de réussir leurs actions.
Aimé NABALOUM
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