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Revue de presse de santé tropicale

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Médecin-commandant Mady BA, médecin-chef de Kolda : "La culture du dépistage du diabète n’est pas encore une réalité"

Walfadjri | Sénégal | 16/11/2006 | Lire l'article original

Au Sénégal, on n'a pas une culture du dépistage. Cela est valable pour le diabète comme pour toutes les autres maladies chroniques. L'amer constat est du médecin-chef régional de Kolda où le diabète est devenu une préoccupation.La maladie du diabète fait partie des plus redoutées dans l’opinion. De plus en plus d’individus en meurent, parfois subitement. Mais, peu de personnes cherchent à savoir si elles en sont atteintes.

‘C’est quasi-général, les gens n’ont pas une culture du dépistage’, constate, amer, le médecin-commandant Mady Bâ, médecin-chef de la région de Kolda. Pourtant, plusieurs raisons devraient inciter à chercher à connaître sa glycémie. Elles sont méconnues par la plupart du public. ‘Trois signes doivent inquiéter. Quand on mange beaucoup sans grossir, on boit à l’excès ou qu’on urine trop surtout la nuit, on doit s’interroger sur sa glycémie’, alerte le Dr Bâ ajoutant que nombre de patients s’étonnent de s’entendre dire au cours d’une consultation qu’ils ont une glycémie anormale. ‘Comme c’est une maladie ayant une tendance héréditaire, c’est bon de se faire dépister si on est dans une famille où il y a le diabète’, conseille-t-il. A cela, le Dr Bâ ajoute l’âge (à partir de 40 ans) ou l’obésité qui sont des portes d’entrée pour la maladie.

‘Mais, aussi bien pour le diabète que pour la plupart des autres maladies chroniques, le réflexe du dépistage n’est pas une réalité dans nos pays’, regrette le médecin-chef de Kolda. Pire, des diabétiques qui ont commencé à suivre leur traitement, disparaissent. ‘Tous les premiers dimanches du mois, nous avons convenu de nous rencontrer pour faire la glycémie à certains ou vérifier la tension artérielle pour d’autres pour 600 F Cfa, mais les gens ne viennent pas. Cela nous inquiète !’, lance Barou Dia, président de l’association des diabétiques de Kolda, qui ajoute que les malades ne se présentent à l’hôpital que désespérés. Une structure forte de 200 membres ‘sur le papier’ qui s’est réduite à quelques cinq à six personnes du bureau.

Ils étaient peu nombreux à sacrifier à la journée nationale de lutte contre le diabète. Pourtant, alerte Barou Dia, ‘le diabète est un monstre froid, il vous consume à petit feu. Il ronge le foie, attaque les yeux ; mais tant que ça ne fait pas mal, les gens ne vont pas à l’hôpital.’ Le président de l’association des diabétiques de Kolda est tout aussi remonté contre les autorités des collectivités locales. ‘Nous avons plusieurs fois fait des demandes de tensiomètres ou de glucomètres, en vain’, explique-t-il. Cette structure a aussi demandé ‘un dispensaire du diabétique pour mettre à l’abri des malades paludéens des perfusions glucosées’. A l’en croire, des diabétiques ont été victimes de tels accidents dans le passé.

Il y a, cependant, des raisons de se féliciter des changements intervenus dans la réponse à la maladie. ‘Avant, les malades allaient à Dakar ou vers d’autres régions où existe la prise en charge du diabète. Ce n’est plus le cas.

Aujourd’hui, dans toutes nos structures de référence, centres de santé ou hôpital, il est possible de disposer d’un bilan para-clinique. Les prescripteurs, médecins et infirmiers ont été formés. Au niveau des postes de santé, les diagnostics rapides sont en place, le suivi peut être assuré par les infirmiers chefs de poste formés à cet effet’, assure le Dr Mady Bâ attirant l’attention sur le soin des pieds, difficile, notamment dans les campagnes où on s’expose quotidiennement à des blessures aux membres inférieurs.

De l’avis du Dr Bâ, le diabète est une préoccupation dans la région de Kolda. ’Les données que nous avons de la pathologie ne traduisent toutefois pas la réalité sur le terrain. Elles montrent que c’est une maladie émergente qui occupe la onzième cause de morbidité dans notre région’, précise-t-il.
Interpellé sur la difficulté pour certains patients à supporter les dépenses liées au suivi du diabète, le Dr Bâ a reconnu que c’est contraignant de suivre le traitement et de se priver de certains aliments. De quoi lui faire dire qu’en milieu de pauvreté, la maladie devient pénible à supporter. ‘C’est une pathologie de riche !’, s’est écrié Barou Dia, président de l’association des diabétiques de Kolda concédant que son association a pu disposer des facilités faites aux malades.

Hamidou SAGNA

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